La pyramide du roi Ounas. 179
Les inscriptions sont disposées comme il suit. Dans la chambre A, elles occupent : la
paroi a, la paroi b, la paroi c, le pignon d, le pignon e; dans la chambre B, les quatre
parois et les deux pignons, dans les deux couloirs D et H, les deux parois.
Les textes qui les recouvrent sont de
trois sortes, textes ritualistiques, prières et
formules magiques. Ils ont été estampés et
copiés en cinq jours par M. Emile Brugsch,
conservateur-adjoint du Musée de Boulaq et
par moi. En les étudiant de près j'ai vu
qu'une partie de ces textes nous était déjà
connue par une série de monuments memphites et thébains : j'ai signalé en son lieu et place
chacune de ces versions. Quant aux textes eux-mêmes j'ai cru pouvoir les faire suivre d'une
traduction rapide. Je ne me dissimule point ce que cette tentative a de hardi, et j'aurais
peut-être fait mieux de tarder davantage : j'ai pensé cependant que les Égyptologues me
sauraient pins de gré d'une publication rapide que d'une étude approfondie, et me pardon-
neraient les fautes de l'interprétation eu faveur de l'importance du texte.
Chambre de l'ouest (a).
(Parois a—c.)
1) Les variantes prouvent que c'est une forme de
hoir : la question est de savoir si la
métathèse de 1 est une faute de graveur ou s'il ne faut pas y reconnaître un lait linguistique. Divers
indices me portent à croire que nous n'avons pas affaire ici à une simple faute de graveur : un des autres
mots qui présentent la même combinaison de lettres ( l*"""^ se trouve écrit plus loin
A la XXVIe dynastie, la variante □
I est fréquente du nom □ I
1 et de t\ dans la combinaison t\ R paraît avoir été une des
Autant (pie j'en puis
juger pour le moment, l'interversion de
tendances organiques de la langue.
2) Birch a déjà signalé cette variante et proposé la lecture /ifj^c-^-^N pour le groupe ?
qu'il considère comme un idéogramme (Zeiùsch?-., 1871, p. 118). Il me semble que la variante en A initial
peut s'expliquer par une erreur de lecture, où le large des anciennes époques aurait été pris pour un A
allongé : de toute manière je n'ai rencontré jusqu'à présent que la forme Uj^y ^ • Je ^a considère comme
une variante avec nasale intercalaire =U=1 fb\ * "fk/3 de =L"=1) : c'est ainsi qu'on a dans notre texte même
n& ^zz^ fN^> lt_M^ Jr <=\
IV\ pour
, etc.
23*
Les inscriptions sont disposées comme il suit. Dans la chambre A, elles occupent : la
paroi a, la paroi b, la paroi c, le pignon d, le pignon e; dans la chambre B, les quatre
parois et les deux pignons, dans les deux couloirs D et H, les deux parois.
Les textes qui les recouvrent sont de
trois sortes, textes ritualistiques, prières et
formules magiques. Ils ont été estampés et
copiés en cinq jours par M. Emile Brugsch,
conservateur-adjoint du Musée de Boulaq et
par moi. En les étudiant de près j'ai vu
qu'une partie de ces textes nous était déjà
connue par une série de monuments memphites et thébains : j'ai signalé en son lieu et place
chacune de ces versions. Quant aux textes eux-mêmes j'ai cru pouvoir les faire suivre d'une
traduction rapide. Je ne me dissimule point ce que cette tentative a de hardi, et j'aurais
peut-être fait mieux de tarder davantage : j'ai pensé cependant que les Égyptologues me
sauraient pins de gré d'une publication rapide que d'une étude approfondie, et me pardon-
neraient les fautes de l'interprétation eu faveur de l'importance du texte.
Chambre de l'ouest (a).
(Parois a—c.)
1) Les variantes prouvent que c'est une forme de
hoir : la question est de savoir si la
métathèse de 1 est une faute de graveur ou s'il ne faut pas y reconnaître un lait linguistique. Divers
indices me portent à croire que nous n'avons pas affaire ici à une simple faute de graveur : un des autres
mots qui présentent la même combinaison de lettres ( l*"""^ se trouve écrit plus loin
A la XXVIe dynastie, la variante □
I est fréquente du nom □ I
1 et de t\ dans la combinaison t\ R paraît avoir été une des
Autant (pie j'en puis
juger pour le moment, l'interversion de
tendances organiques de la langue.
2) Birch a déjà signalé cette variante et proposé la lecture /ifj^c-^-^N pour le groupe ?
qu'il considère comme un idéogramme (Zeiùsch?-., 1871, p. 118). Il me semble que la variante en A initial
peut s'expliquer par une erreur de lecture, où le large des anciennes époques aurait été pris pour un A
allongé : de toute manière je n'ai rencontré jusqu'à présent que la forme Uj^y ^ • Je ^a considère comme
une variante avec nasale intercalaire =U=1 fb\ * "fk/3 de =L"=1) : c'est ainsi qu'on a dans notre texte même
n& ^zz^ fN^> lt_M^ Jr <=\
IV\ pour
, etc.
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