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Textes historiques dTpsamboul.
«Le dieu bon, combattant pour ses soldats, frappant de son glaive les peuples étrangers,
roi frappant les vaillants; son pareil n'a pas été créé; il entre parmi les soldats de tous les
pays et en fait des cadavres. Compte fait pour lui des phallus des chefs des Khétas et des
mains de ceux des Naharina. »
Les prisonniers divisés en trois groupes sont présentés au roi par des chefs égyptiens;
c'est à Abydos seulement que l'on trouve les légendes explicatives.
«Présentation à Sa Majesté des prisonniers qu'Elle a amenés par la valeur de son
glaive de ce vil pays de Khéta, après que fit.......Sa Majesté......ses soldats, sa
cavalerie, ses généraux, pour dire........les prisonniers que j'ai faits moi-même; j'étais
seul, sans soldats et sans généraux avec moi, sans cavaliers. »
«Eeçois ces captifs amenés par Sa Majesté par la valeur de son glaive, de ce vil pays
de Khéta, de ce vil pays de Naharina, ainsi que les chefs de tous les pays venus avec le
misérable prince de Khéta, à l'état de captifs.1»
« Enumération des nations des Amous massacrées par Sa Majesté, quand Elle était seule
de sa personne : cadavres,2 chevaux pour chars, arcs, glaives, équipements».
Avec ces inscriptions finissent au Ramesseum et à Louqsor les scènes et les légendes
qui se rattachent directement à la grande scène d'Ipsamboul. A Karnak nous en trouvons
quelques autres relevées par Champollion, qui s'est borné malheureusement à une courte
description de ces représentations très mutilées.3
On y retrouve les éléments de tous les tableaux d'Ipsamboul, le roi combattant à pied;
l'attaque des forteresses, le roi sur son char accablant de flèches ses ennemis en déroute
etc. La légende suivante rappelle plusieurs noms des pays confédérés : «Le chef d'AritU;
celui de Masa, le chef d'Aruna, celui de Leka, de (Tarteni?) de Khétà. Voici que Sa Majesté
était derrière eux comme un griffon. J'étais comme Baar derrière eux dans leur sang, paru11
tous les bons combattants du pays de Khéta. »
A Karnak sont aussi représentées des scènes d'offrandes de prisonniers aux dieux,
scènes réduites à leur plus simple expression à Ipsamboul, et ayant reçu, au contraire, Ie
plus grand développement au Eamesseum, à Louqsor et à Karnak. Après la campagne et
une première paix, la guerre avait recommencé; en l'an 8 plusieurs villes furent prises par leS
Égyptiens.1 Ce ne fut qu'à la paix définitive que les temples reçurent leurs décorations;
représentant le triomphe du roi.
Les fragments suivants de Karnak3 montrent que ces prisonniers furent attribués »u
temples et aux domaines des dieux, déjà enrichis par le butin fait sur l'ennemi.
1) Le groupe j^Jjjll j est Pour f^"J|l|*
2) (j^/<2 ^ ^'^^f. il faut restituer @ dans la lacune; le signe a été omis.
3) ChImp., Not., ii, p. 119—125.
4) Champ., pl. 330 et 331; Denkm., pl. 1gg. Voir plus loin,
ô) Champ., Not. ii, p. 123.
Textes historiques dTpsamboul.
«Le dieu bon, combattant pour ses soldats, frappant de son glaive les peuples étrangers,
roi frappant les vaillants; son pareil n'a pas été créé; il entre parmi les soldats de tous les
pays et en fait des cadavres. Compte fait pour lui des phallus des chefs des Khétas et des
mains de ceux des Naharina. »
Les prisonniers divisés en trois groupes sont présentés au roi par des chefs égyptiens;
c'est à Abydos seulement que l'on trouve les légendes explicatives.
«Présentation à Sa Majesté des prisonniers qu'Elle a amenés par la valeur de son
glaive de ce vil pays de Khéta, après que fit.......Sa Majesté......ses soldats, sa
cavalerie, ses généraux, pour dire........les prisonniers que j'ai faits moi-même; j'étais
seul, sans soldats et sans généraux avec moi, sans cavaliers. »
«Eeçois ces captifs amenés par Sa Majesté par la valeur de son glaive, de ce vil pays
de Khéta, de ce vil pays de Naharina, ainsi que les chefs de tous les pays venus avec le
misérable prince de Khéta, à l'état de captifs.1»
« Enumération des nations des Amous massacrées par Sa Majesté, quand Elle était seule
de sa personne : cadavres,2 chevaux pour chars, arcs, glaives, équipements».
Avec ces inscriptions finissent au Ramesseum et à Louqsor les scènes et les légendes
qui se rattachent directement à la grande scène d'Ipsamboul. A Karnak nous en trouvons
quelques autres relevées par Champollion, qui s'est borné malheureusement à une courte
description de ces représentations très mutilées.3
On y retrouve les éléments de tous les tableaux d'Ipsamboul, le roi combattant à pied;
l'attaque des forteresses, le roi sur son char accablant de flèches ses ennemis en déroute
etc. La légende suivante rappelle plusieurs noms des pays confédérés : «Le chef d'AritU;
celui de Masa, le chef d'Aruna, celui de Leka, de (Tarteni?) de Khétà. Voici que Sa Majesté
était derrière eux comme un griffon. J'étais comme Baar derrière eux dans leur sang, paru11
tous les bons combattants du pays de Khéta. »
A Karnak sont aussi représentées des scènes d'offrandes de prisonniers aux dieux,
scènes réduites à leur plus simple expression à Ipsamboul, et ayant reçu, au contraire, Ie
plus grand développement au Eamesseum, à Louqsor et à Karnak. Après la campagne et
une première paix, la guerre avait recommencé; en l'an 8 plusieurs villes furent prises par leS
Égyptiens.1 Ce ne fut qu'à la paix définitive que les temples reçurent leurs décorations;
représentant le triomphe du roi.
Les fragments suivants de Karnak3 montrent que ces prisonniers furent attribués »u
temples et aux domaines des dieux, déjà enrichis par le butin fait sur l'ennemi.
1) Le groupe j^Jjjll j est Pour f^"J|l|*
2) (j^/<2 ^ ^'^^f. il faut restituer @ dans la lacune; le signe a été omis.
3) ChImp., Not., ii, p. 119—125.
4) Champ., pl. 330 et 331; Denkm., pl. 1gg. Voir plus loin,
ô) Champ., Not. ii, p. 123.