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Institut Français d'Archéologie Orientale <al-Qāhira> [Hrsg.]; Mission Archéologique Française <al-Qāhira> [Hrsg.]
Recueil de travaux relatifs à la philologie et à l'archéologie égyptiennes et assyriennes: pour servir de bullletin à la Mission Française du Caire — 8.1886

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Nr. 3-4
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Aurès, Auguste: Nouvel essai de restitution, de traduction et d'explication du texte de la 3e tablette de Senkereh
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https://doi.org/10.11588/diglit.12255#0167
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Nouvel essai, etc.

157

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= 12 unités ou

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= 5 unités ou

5

= 38.657 = < ! <yT =....... 38.657

La 2e colonne de la tablette de Senkereh n'était donc, à proprement parler, qu'un
Barème qui devait se trouver, on peut le dire, entre les mains de tous les calculateurs, parce
qu'ils avaient besoin de ce barême, toutes les fois qu'ils voulaient introduire dans leurs calculs
un nombre déjà exprimé dans le système populaire, et parce qu'ils en avaient alors besoin
autant et plus peut-être que du tableau des carrés ou de celui des cubes, lorsqu'ils voulaient
extraire une racine carrée ou cubique. C'est même très probablement pour cela que ces trois
tableaux ont été trouvés ensemble dans un seul et même tombeau.

En dernier lieu, et pour achever de montrer que l'ancien système de numération dont
la tablette nous a conservé les détails est bien certainement plus ancien que le système
sexagésimal ordinaire, je crois nécessaire de rappeler et de faire remarquer ici que, dans le
premier de ces deux systèmes, les chiffres 4, 7, 8 et 9 sont toujours écrits, sur les parties
encore conservées de la tablette, sous la forme jj. yÇy, yyTT et TTtT' tandisque, dans le
second, on les a toujours écrits, au contraire, sur les mêmes parties, sous la forme ^p, tt?, ^çr
et m, beaucoup moins archaïque que l'autre.

Malgré l'extrême longueur des détails dans lesquels je viens d'entrer, je n'ai encore rien
dit ni du projet de restitution, ni de la traduction de la lire partie de la lëre colonne. Mais
cette omission peut être aisément réparée, parce qu'il est évident que les. unités devaient être
écrites sans lacunes, dans la colonne des sussi, d'abord depuis 1 jusqu'à 30 et ensuite, en
ne conservant que les nombres pairs, depuis 30 jusqu'à 58, comme on le voit sur mon projet
de restitution.

Il est vrai que cette hypothèse a l'inconvénient de réduire à 59 le nombre des lignes
de la lferc colonne, quand il en existe, en fait, 60 dans la seconde. Mais puisque la dernière
ligne de cette 2e colonne contient un texte que les assyriologues ne sont pas encore par-
venus à traduire, il semble naturel de croire que la l"e ligne de l'autre colonne devait con-
tenir aussi un texte aujourd'hui perdu avec toute la partie supérieure de la tablette et qui,
par suite, ne pourra jamais être rétabli avec certitude, à moins qu'on ne découvre un jour
Une secondé copie de la même tablette.

En adoptant l'hypothèse que je viens d'émettre, la tablette de Senkereh avait autrefois
°0 lignes, dans sa partie gauche, aussi bien que dans sa partie droite, et il ne semble pas
difficile de dire, après cela, quelles étaient les indications écrites sur le côté gauche et dans
le haut de la l6ro colonne; car, puisque le côté droit de cette colonne contenait toute la série
des fractions sexagésimales exprimées en sussi depuis 1 jusqu'à 58, il est évident que le côté
ë'auche devait contenir les mêmes fractions exprimées à la manière ordinaire, c'est-à-dire,
eouame sur mon projet de restitution, de la ligne 2 à la ligne 45, où je n'ai pu écrire cepen-
dant, en caractères cunéiformes, qu'un petit nombre de fractions dont les idéogrammes me
 
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