Universitätsbibliothek HeidelbergUniversitätsbibliothek Heidelberg
Metadaten

Institut Français d'Archéologie Orientale <al-Qāhira> [Hrsg.]; Mission Archéologique Française <al-Qāhira> [Hrsg.]
Recueil de travaux relatifs à la philologie et à l'archéologie égyptiennes et assyriennes: pour servir de bullletin à la Mission Française du Caire — 11.1889

DOI Heft:
Nr. 1-2
DOI Artikel:
Aurès, Auguste: Étude de la formation des mesures assyriennes de capacité
DOI Seite / Zitierlink: 
https://doi.org/10.11588/diglit.12261#0044
Überblick
loading ...
Faksimile
0.5
1 cm
facsimile
Vollansicht
OCR-Volltext
38

Étude

s'élève pas même aux trois quarts d'un litre, et que celle d'une coudée cube dépasse un
hectolitre et demi, il sera facile de comprendre que la contenance d'un palme cube est trop
faible pour pouvoir être celle d'une mesure primitive et que, par une raison inverse, la
coudée cube n'a jamais été susceptible de servir de mesure manuelle) son rôle, à cause de
ses grandes dimensions, ayant toujours été, au contraire, celui d'une simple unité de compte.

En résumé, je me considère comme autorisé à admettre, dès l'abord, que les deux
premières mesures de capacité introduites dans le système métrique assyrien sont :

D'une part, le Séphel, considéré comme étant la première mesure manuelle et de
l'autre, la coudée cube, en assyrien Ap, considérée comme la première mesure de

compte, et ayant une contenance de 8 Séphels, ou, en mesures françaises, de l,lcct 57m- 464.

Lorsque le Séphel était la seule mesure manuelle en usage, il restait, à la fin de
chaque mesurage, un petit volume qu'il était quelquefois nécessaire d'évaluer exactement,
et c'est là précisément ce qui a conduit les Assyriens à créer de nouvelles mesures, plus
petites que le Séphel, duquel elles ont été naturellement déduites, en le divisant, connue
toutes les mesures principales, d'abord en 2, ensuite en 3 et en 4 et par conséquent enfin
en 12 parties égales, de la manière indiquée sur la figure ci-jointe, représentant un Séphel

_îEmpan_ c ABCDKF, sur lequel on voit :

1° que le demi-Séphel, GHIDEF, qui est un
prisme droit, de G doigts de hauteur, sur un
Empan carré à la base, a par conséquent une
contenance de 864 doigts cubes, égaux, en me-
sures françaises, à.............9m- 841-5;

2° que le tiers du Séphel, ABCKLM, nommé
Hin, chez les Hébreux, est un prisme droit ayant
la même base que le précédent sur un palme
seulement de hauteur, avec une contenance de 576
~*E doigts cubes, ou, en mesures françaises, de 6ut 561 ;

et 3° enfin que le 12° du Séphel, NBOPLQ, 4e partie du Hin, est un prisme droit, d'un
palme de hauteur, sur une base carrée de 6 doigts de coté, avec une contenance de

144 doigts cubes, égaux à.......................................lut- 640-25.

L'Ap, ou coudée cube, a été certainement divisé de la même manière, et cette nou-
velle division a conduit les Assyriens à introduire, dès les temps les plus reculés, dans leur
série métrique, trois nouvelles mesures égales à la moitié, au tiers, et à la 12" partie de
la coudée cube.

La moitié, désignée sur les textes assyriens par l'idéogramme tj^ï-, et que M. Oppert
a nommée Iz-bar, est égale à 4 Séphels, c'est-à-dire à...................78lit- 732,

Le Tiers, resté innommé, (on verra bientôt pourquoi) a une contenance de s/:i (le
Séphel = 2 Séphels 2/3, cette contenance est égale, en mesures françaises à . . . 52m- 488,

Et enfin le 12e, égal aux % seulement du Séphel, ou ce qui est la même chose, au
double du Hin, ne contient que....................................13"* 122.

Cette douzième partie de la coudée cube a reçu, chez les Hébreux, le nom de Sath
ou Séah, que je lui conserverai, par le motif indiqué tout à l'heure.

En outre, M. Oppeht a constaté, sur des textes fort anciens, qu'aux temps les plus
 
Annotationen