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Institut Français d'Archéologie Orientale <al-Qāhira> [Hrsg.]; Mission Archéologique Française <al-Qāhira> [Hrsg.]
Recueil de travaux relatifs à la philologie et à l'archéologie égyptiennes et assyriennes: pour servir de bullletin à la Mission Française du Caire — 11.1889

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Nr. 3-4
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Daressy, Georges: Révision des textes de la stèle de Chalouf
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https://doi.org/10.11588/diglit.12261#0170
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Révision des textes de la stèle de Chalouf.

RÉVISION DES TEXTES DE LA STÈLE DE CHALOUF.

par

G. Dakessy.

La stèle quadrilingue de Chalouf a déjà été l'objet, dans ce Recueil, de deux articles.
Dans le premier,1 M. Maspero fournissait quelques détails relatifs à la découverte du monu-
ment et publiait le dessin de la face consacrée au texte hiéroglyphique, tel qu'il avait été
préparé par M. Vassalli pour être joint à la communication de Maïuette-Pacha à l'Aca-
démie. Plus récemment,2 M. Menant s'occupait de la face contenant les inscriptions en ca-
ractères cunéiformes, dont M. Oppert n'avait donné que la transcription dans son Mémoire
stir les rapports entre l'Egypte et l'Assyrie.3 Ces deux études avaient été faites d'après des
documents qui se trouvent en Europe, d'après des photographies et croquis de Mariette-Pacha,
ou des estampages pris postérieurement à la découverte première. Au Musée de Boulaq il y
a des estampages de tous les morceaux, levés par M. Vassalli. Sont-ce les premières em-
preintes prises sur les pierres, et on sait que quelques soins qu'on ait apporté dans l'opération,
les parties déjà frustes par suite de la décomposition du granit ont dû en souffrir d'où im-
perfection des empreintes prises subséqueinment, ou bien les papiers envoyés à Paris ont-ils
été abîmés dans le transport, toujours est-il que la comparaison des textes publiés avec les
estampages de Boulaq m'a fait voir qu'un certain nombre de signes indiqués comme douteux
ou disparus étaient encore visibles. Je vais donc passer en revue les différents textes, en
indiquant les modifications à apporter aux publications déjà faites.

Je commence par l'examen des morceaux de la partie perse, en leur attribuant les
mêmes lettres que M. Menant.

A (Morceau n° 14 de la liste de M. Ch. de Lesseps). Est bien reproduit par M. Menant.
La figure du roi est très nette, sur sa coiffure il y a neuf crénelures.

B (n° 15 de M. Ch. de Lesseps). Morceau fruste. L'espèce de queue qui pend sous le
disque est divisée en trois zones concentriques ornées de plumes.

C (n° 13). A la première ligne de l'inscription il reste le haut des lettres dès le coni-

îiicuicement ^5 *u T/>- D-â-r a-va-vus. Vers le milieu de la deuxième ligne, il subsiste

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dos hauts de signes g^S^yWyi appartenant aux mots Khsayathiyanâm. Khsâyathiya.

D (n° 12). Le plus grand morceau, malheureusement aussi le plus mutilé. Il y a cepen-
dant quelques signes de plus à en tirer que n'en a indiqué M. Menant. Je reviendrai plus
tard sur les inscriptions qui se trouvent derrière le roi. Le texte médique occupait quatre
lignes, et le texte assyrien trois seulement. Les deux étaient séparés par une double barre.
Disons de suite que ce tableau n'est pas divisé comme celui qui lui fait pendant, la légende
royale en langue perse étant répartie entre six lignes, et non sept, comme M. Menant l'a
marqué.

E. Les plis de la robe du roi sont assez visibles pour pouvoir être indiqués. Dans le

bas du second cartouche on voit

sans doute la fin du nom de Darius. Les

1) Eecueil, vol. VII, p. 1.

2) Recueil, vol. IX, p. 131.

3) De même que dans son volume Le peuple et la langue des Mèdes, p. 214.
 
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