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Institut Français d'Archéologie Orientale <al-Qāhira> [Hrsg.]; Mission Archéologique Française <al-Qāhira> [Hrsg.]
Recueil de travaux relatifs à la philologie et à l'archéologie égyptiennes et assyriennes: pour servir de bullletin à la Mission Française du Caire — 20.1898

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Nr. 1-2
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Naville, Edouard: Les dernières lignes de la stèle mentionnant les Israélites
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Spiegelberg, Wilhelm: Die Bauinschrift Amenophis' III auf der Flinders Petrie-Stele
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https://doi.org/10.11588/diglit.12427#0049
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DIE BAUIXSCHR1FT AMENOPHIS' III

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leur suzerain les assurances de leur soumission et les gages de leur loyauté, qu'en
devait-il être lorsque le pays était abandonné à lui-même et que la main de Pharaon ne
se faisait plus sentir?

Quant aux Israélites, je ne puis partager l'opinion de M. Steinclorfï, qui voit clans
cette phrase la preuve qu'ils étaient déjà en Palestine et qu'ils s'étaient trouvés en
conflit avec les Égyptiens. Il me semble, au contraire, que nous avons là une allusion
très courte au fait que l'Exode a eu lieu, et la version égyptienne, ou plutôt le nom que
les Égyptiens donnaient à cet événement : l'anéantissement des Israélites. Je ne vois
rien là qui aille à l'encontre de l'ancienne idée qui plaçait l'Exode au commencement
du règne de Ménephtah, c'est-à-dire peu avant le moment où la stèle a été gravée. Les
Israélites étaient dans le désert, marchant vers la Terre promise. Admettant même
qu'ils ne soient pas restés quarante ans en route, leur voyage n'a pas été rapide. Pour
les Égyptiens, ils n'existaient plus, ils avaient disparu dans le désert et ils n'avaient
laissé derrière eux aucune postérité. Cette explication me semble en harmonie avec le
langage habituel des Pharaons. Dans la bouche du roi d'Égypte ou de ses écrivains
officiels, la sortie des Israélites ne pouvait être que leur destruction.

Je traduis donc ainsi ces dernières lignes : « Khéta est en paix, Kanaan est prison-
nier de tous les maux; [car] Askalon est amené, pris par Ghezer, [et] Iamnia n'existe
plus ; Israël est anéanti, il n'a plus de postérité. La Syrie est comme les veuves d'Égypte,
tous les pays sans exception sont en paix, car quiconque remuait a été châtié par le roi
Ménephtah. »

J'en tire cette conclusion : c'est qu'à l'époque de ce roi les villes et les petits États
de la Palestine étaient dans un état analogue à celui qui nous est dépeint par les lettres
de Tell el-Amarna, un état de querelles intestines et de guerres incessantes. Les Israé-
lites n'avaient pas encore occupé le pays de Kanaan, mais ils étaient en chemin pour s'y
établir.

DIE BÀUINSCHRIFT AMENOPHIS' III AUF DER FLINDERS PETRIE-STELE

VON

WlLHELM SPIEGELBERG

Im Anschluss an die Bearbeitung des Siegeshymnus des Merneptah habe ich in
dem vorliegenden Aufsatz den noch âusstehenden Text derjenigen Seite des grossen
Denksteines behandelt,\velche nach der Verbringung desselben in dën MerneptahtempeA
den Blicken der Beschauer entzogen war. Ein Zufall hat es gefiïgt, dass gerade dièse
misshandelte ursprûngliche Vorderseite den glûcklichen Entdecker zuerst begriisste.

Schon vor der Usurpierung durch Merneptah hat der Stein seine Geschichte
gehabt. Er fiel bekanntlich ebenso wie der Tempel Amenophis' III, in welchem er
ursprunglich stand, dem Fanatismus des EchnatorV (Chu-en-aten) zum Opfer und

1. Die Vokalisation [atôn aus ejt n wie Aman : Amun aus ejm°n) beruht auf der assyrischen Transcrip-
tion Chwaiôn in den Amarnabriefen (Winc/dcr, 11/12). Es wird dort eine palâstinensische Stadt (in Kina/j(ji)
 
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