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Institut Français d'Archéologie Orientale <al-Qāhira> [Hrsg.]; Mission Archéologique Française <al-Qāhira> [Hrsg.]
Recueil de travaux relatifs à la philologie et à l'archéologie égyptiennes et assyriennes: pour servir de bullletin à la Mission Française du Caire — 20.1898

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Nr. 3-4
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Wiedemann, Alfred: Notes et remarques
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Maspero, Gaston: À travers la vocalisation égyptienne, [5]
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https://doi.org/10.11588/diglit.12427#0161
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146 A TRAVERS LA VOCALISATION ÉGYPTIENNE

connaît, à l'époque thébaine, deux grands-prêtres d'Amon, du nom de Bak-en-Chunsu,
qui pourraient de prime abord être identifiés avec cet homme. Le premier fut en même
temps préposé des prophètes de tous les dieux, il vivait sous Aménophis III; un petit
naos en grès rouge du Musée de Gizéh1 lui appartient assurément, de même qu'une
base de statue du Musée de Berlin2. C'est probablement le même personnage qui est
nommé sur les usebti, publiés dans la Description d'Égypte, Ant., II, pl. 76, nos 1-6,
et 80, nos 8, 11, dont les derniers paraissent avoir été trouvés dans le tombeau d'Amé-
nophis III. L'autre Bak-en-Chunsu, portant le même titre de « préposé des prophètes de
tous les dieux » et au surplus celui d'erpd-hâ, commença sa carrière sous Séti Ier et eut
une haute position religieuse et civile sous Ramsès II. Sa statue, provenant de Thèbes,
se trouve dans la glyptothèque de Munich et a été traitée dans un travail magistral par
Devéria3. Son tombeau paraît être le monument bien détruit, décrit par Champollion,
Not. descr., I, p. 538, sous le n° 45 (A"), à Thèbes. Le style des signes hiératiques de
nos briques répondant à celui de la XIXe dynastie, c'est au second Bak-en-Chunsu que
ces deux monuments sont à attribuer.

A TRAVERS LA VOCALISATION ÉGYPTIENNE

par

G. Maspero

§ XII. Sur la combinaison to + i, o [oy] + i, et sur la résolution de la diphtongue
os, coi, ovi, en o, w, oy. — J'ai eu l'occasion de parler déjà du passage de oi à co, o*; je
veux revenir sur ce point et l'étudier de plus près, surtout afin de montrer ce qu'il
nous permet de conclure sur la vocalisation des mots féminins ou qui dérivent des
formes féminines dans l'ancien égyptien.

A. Il convient de rechercher avant tout s'il n'y a pas des mots où la combinaison
oi [oei], coi, ovi, fait doublet avec o, u> et oy de façon incontestable. En voici où l'équi-
valence se produit :

1° A l'intérieur ou au commencement,

Koigi M. m, Koei^ T. n, vagina, à côté de kio^i M. sis,

ncoiT M. m, noeiT T. si, farina, — itoirr M. ni,

oTTine^jui M. -j, o-iriiiejuL B. t, dextera, — o-im^a*. T. B. t,
gwipi M. £*.n, excrementa, — gwpi M. £«nt,

1. Publ. par de Rougé, Inscr. hiérogl., pl. 28. — Lieblein, Mg. Z., 1868, p. 12, et Diet. des Noms, n° 94,
cite le sarcophage d'un grand-prêtre d'Amon, Bak-en-Chunsu, à Liverpool.

2. N° 2089; Brugsch, libers. Erkl., p. 86; Cat. Lepsius, n° 209; Ver&eichniss, Erman, p. 104, qui n'identi-
fient point le roi Aménophis, nommé sur la statue.

3. Mémoires et Fragments, I, p. 275 sqq. ; cf. p. 269 sqq.; II, p. 266 sqq.; Lauth, Zeitschr. der Deutsch.
Morgenl. Ges., 1863, p. 544 sqq. — Traduction de l'inscription, Brugsch, Gesch. Ma., p. 564 sqq.

4. Recueil de Travaux, t. XIX, p. 155, 157,183.
 
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