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LA STÈLE MENTIONNANT LES ISRAÉLITES
Z. 24. « Das Vieh lâBt man allein als freiweidend, ohne Hirten [slyw) (sogar)
beim Ûberschreiten von Sumpf (uncl) FluBarm. »
Z. 24. Die Worte, welche in unruhigen Zeiten bei Nacht die Leute den anderen
(d. h. Fremdlingen) zurufen, mùssen das « Hait, wer da » oder « Qui vive » der
àgyptischen Soldaten bedeuten. Wôrtlich : « legnieder! Dukommstda! » oderâhnlich.
Damit wâre ein ungemein interessanter Ausdruck gefunden. Dergieichen Phrasen
fùgen sich der Grammatik selten.
Z. 26. ûbf im Mund des sich Unterwerfenden hatauch den Sinn unseres « Gnade1 ».
Z. 27. Askaluni wohl zu lesen, wie sonst1. vom Steinmetz entstcllt.
Z. 27. « Israël ist ausgerupft1 (\gl.J*k ^ « kahl rupfen », daher ùbertragen « ver-
wùsten » wie Sp. nachweist) ohne einen Grashalm ùbrig (so frei). Palâstina ist eine
Wittwe (die Pluralstriche irrige Wiedergabe von f ^> ^fj) geworden fur (n) Àgyp-
ten » d. h. ohne Beschûtzer, hilflos, schwach1. Der Genetiv wùrde einen hochverrâte-
rischen Sinn geben.
« Jeder der sich als ein UnseBhafter zeigt (d. h. dera Wander- und Ràuberinstinkt
der Asiaten und Libyer nachgiebt) wird niedergezwungen. »
LES DERNIÈRES LIGNES DE LA STÈLE MENTIONNANT LES ISRAÉLITES
par ,
Éd. Naville
La mention des Israélites sur la stèle découverte par M. Pétrie à Thèbes et traduite
par M. Griffith et par M. Spiegelberg donnera lieu encore à bien des discussions.
Maintenant que nous connaissons le texte complet de la stèle, je voudrais soumettre à
mes savants confrères une interprétation des trois dernières lignes, laquelle, à ma
connaissance, n'a pas encore été proposée et qui diffère des précédentes sur quelques
points de grammaire et de géographie. Je commence par ce qui a trait aux Israélites :
Il est presque inutile de rappeler que la racine <=> s'applique fréquemment à la
descendance, comme nous disons en français « sortir de, être issu de ». □ ^J^^T i
<=> { ^ (( ïe slus satisfait des millions sortis de moi (de mes millions de fils) », dit
Horus dans le texte de la création des hommes. "^^^^^^ ( <( ^e ^S ^e S°n
illustre descendant », est-il dit d'Horus lui-même (Mythe d'Horus, pl. XII).
De là, le mot <=> ayant le sens de « descendance, race, postérité, rejeton » et
o o o o
tous les synonymes qui se rapportent à la même idée. J'en citerai deux exemples.
Thoutmès III est appelé (Leps., Denkm., III, 29) <^Y<=> WWA I U I SJ MAAAA X
?l I__I \ f, A} © AAfWXA o. J& À \ I I <^> W AA/WAA <CZ> A
ilj ^q. l4Sv<r=> '^s* :Prnr^H (( le ^s de la couronne blanche, l'enfant de la
1. So von mir schon, The Independent, Mai 1897, ûbersetzt.
LA STÈLE MENTIONNANT LES ISRAÉLITES
Z. 24. « Das Vieh lâBt man allein als freiweidend, ohne Hirten [slyw) (sogar)
beim Ûberschreiten von Sumpf (uncl) FluBarm. »
Z. 24. Die Worte, welche in unruhigen Zeiten bei Nacht die Leute den anderen
(d. h. Fremdlingen) zurufen, mùssen das « Hait, wer da » oder « Qui vive » der
àgyptischen Soldaten bedeuten. Wôrtlich : « legnieder! Dukommstda! » oderâhnlich.
Damit wâre ein ungemein interessanter Ausdruck gefunden. Dergieichen Phrasen
fùgen sich der Grammatik selten.
Z. 26. ûbf im Mund des sich Unterwerfenden hatauch den Sinn unseres « Gnade1 ».
Z. 27. Askaluni wohl zu lesen, wie sonst1. vom Steinmetz entstcllt.
Z. 27. « Israël ist ausgerupft1 (\gl.J*k ^ « kahl rupfen », daher ùbertragen « ver-
wùsten » wie Sp. nachweist) ohne einen Grashalm ùbrig (so frei). Palâstina ist eine
Wittwe (die Pluralstriche irrige Wiedergabe von f ^> ^fj) geworden fur (n) Àgyp-
ten » d. h. ohne Beschûtzer, hilflos, schwach1. Der Genetiv wùrde einen hochverrâte-
rischen Sinn geben.
« Jeder der sich als ein UnseBhafter zeigt (d. h. dera Wander- und Ràuberinstinkt
der Asiaten und Libyer nachgiebt) wird niedergezwungen. »
LES DERNIÈRES LIGNES DE LA STÈLE MENTIONNANT LES ISRAÉLITES
par ,
Éd. Naville
La mention des Israélites sur la stèle découverte par M. Pétrie à Thèbes et traduite
par M. Griffith et par M. Spiegelberg donnera lieu encore à bien des discussions.
Maintenant que nous connaissons le texte complet de la stèle, je voudrais soumettre à
mes savants confrères une interprétation des trois dernières lignes, laquelle, à ma
connaissance, n'a pas encore été proposée et qui diffère des précédentes sur quelques
points de grammaire et de géographie. Je commence par ce qui a trait aux Israélites :
Il est presque inutile de rappeler que la racine <=> s'applique fréquemment à la
descendance, comme nous disons en français « sortir de, être issu de ». □ ^J^^T i
<=> { ^ (( ïe slus satisfait des millions sortis de moi (de mes millions de fils) », dit
Horus dans le texte de la création des hommes. "^^^^^^ ( <( ^e ^S ^e S°n
illustre descendant », est-il dit d'Horus lui-même (Mythe d'Horus, pl. XII).
De là, le mot <=> ayant le sens de « descendance, race, postérité, rejeton » et
o o o o
tous les synonymes qui se rapportent à la même idée. J'en citerai deux exemples.
Thoutmès III est appelé (Leps., Denkm., III, 29) <^Y<=> WWA I U I SJ MAAAA X
?l I__I \ f, A} © AAfWXA o. J& À \ I I <^> W AA/WAA <CZ> A
ilj ^q. l4Sv<r=> '^s* :Prnr^H (( le ^s de la couronne blanche, l'enfant de la
1. So von mir schon, The Independent, Mai 1897, ûbersetzt.