NOTES ET REMARQUES
n c\ r. ^\ /wwv\ r-i <C2» maw <s~ —55 £Zs j n n w/w\ r-j /—y i
i\ /WWV\ S\ fVyi f\ vr\ /WW\A
4° 1 n t^H^^**
£3
AA/WV\
'WWXA 2j) ri N
JJ n © © JT U
6°
N.
CLVIII. — Sur les pierres trouvées à Tahtah, les cartouches d'un empereur que
M. Golénischeff1 lit Msecianus et que M. Wiedemann2 croit être Maximinus, présentent
quelques variantes, du reste peu importantes. Le prénom est écrit ( j^-^-^^^ °
et ^Tj a ^, le nom propre est a ( 1^^EE> ou^(( 1^^. Dans la seconde
forme du prénom, la lacune que j'indique correspond à un signe indécis qui pourrait
être O, mais il n'y a place que pour un caractère. La lecture suggérée par M. Wiedemann
ne semble donc pas se confirmer, et cet empereur inconnu serait bien un Aurelius
Msecianus ou Magnus.
CLIX. — Rectification. Lorsque j'ai publié3 le texte du graffito de Louxor relatif à
une inondation à Thèbes sous le règne d'Osorkon II, je n'avais aucun indice certain pour
fixer la hauteur atteinte par le Nil lors de cette crue. J'avais supposé que l'inscription
avait été gravée au niveau de l'eau, ce qui me conduisait à admettre un flux tel qu'il y
avait trois mètres d'eau dans les parties basses du temple. La découverte à Karnak d'une
série de cotes des hauts Nils de la XXIIe à la XXVe dynastie me permet de rectifier
cette hypothèse. En comparant le niveau indiqué pour la crue de l'an III d'Osorkon à
Karnak avec les cotes du temple de Louxor, on arrive à trouver que le Nil s'est arrêté à
2m 215 au-dessous de l'inscription ; la cour de Ramsès II et la grande colonnade avaient
0m 62 d'eau; il y en avait lm 10 devant le pylône. La crue, quoique excessivement forte,
n'a donc pas revêtu le caractère d'une catastrophe, comme le texte poétique me l'avait
fait admettre tout d'abord.
CLX. — Il est regrettable que le second des manuels publiés dans Two hiero-
glyphic Papy ri from Tanis par MM. Griffith et Fiinders Pétrie soit en si mauvais
état; la partie géographique aurait complété les documents qui nous sont fournis par
la grande liste du grand temple d'Edfou. Les fragments 11, 12, 13 et 14 ont bien été
placés par les éditeurs dans leur ordre relatif, mais il y aurait lieu d'intercaler entre
eux les fragments 28, 29 et 30.
Le fragment 28 contient les indications relatives à trois districts sur lesquels on
n'a pas d'autres renseignements. Cependant le nom du uu jjjjj] t__ZCZS et celui du
1
pe/iu font penser à la région Maréotique , signalée par Brugsch ;
ces trois circonscriptions territoriales appartiendraient alors à l'ouest du Delta.
Sur le fragment 29, la première colonne mentionne un district inconnu; dans la
1. Recueil de Travaux, t. XI, p. 96. —2. Ibid., t. XVIII. p. 112. — 3. Ibid., t. XVIII, p. 181.
n c\ r. ^\ /wwv\ r-i <C2» maw <s~ —55 £Zs j n n w/w\ r-j /—y i
i\ /WWV\ S\ fVyi f\ vr\ /WW\A
4° 1 n t^H^^**
£3
AA/WV\
'WWXA 2j) ri N
JJ n © © JT U
6°
N.
CLVIII. — Sur les pierres trouvées à Tahtah, les cartouches d'un empereur que
M. Golénischeff1 lit Msecianus et que M. Wiedemann2 croit être Maximinus, présentent
quelques variantes, du reste peu importantes. Le prénom est écrit ( j^-^-^^^ °
et ^Tj a ^, le nom propre est a ( 1^^EE> ou^(( 1^^. Dans la seconde
forme du prénom, la lacune que j'indique correspond à un signe indécis qui pourrait
être O, mais il n'y a place que pour un caractère. La lecture suggérée par M. Wiedemann
ne semble donc pas se confirmer, et cet empereur inconnu serait bien un Aurelius
Msecianus ou Magnus.
CLIX. — Rectification. Lorsque j'ai publié3 le texte du graffito de Louxor relatif à
une inondation à Thèbes sous le règne d'Osorkon II, je n'avais aucun indice certain pour
fixer la hauteur atteinte par le Nil lors de cette crue. J'avais supposé que l'inscription
avait été gravée au niveau de l'eau, ce qui me conduisait à admettre un flux tel qu'il y
avait trois mètres d'eau dans les parties basses du temple. La découverte à Karnak d'une
série de cotes des hauts Nils de la XXIIe à la XXVe dynastie me permet de rectifier
cette hypothèse. En comparant le niveau indiqué pour la crue de l'an III d'Osorkon à
Karnak avec les cotes du temple de Louxor, on arrive à trouver que le Nil s'est arrêté à
2m 215 au-dessous de l'inscription ; la cour de Ramsès II et la grande colonnade avaient
0m 62 d'eau; il y en avait lm 10 devant le pylône. La crue, quoique excessivement forte,
n'a donc pas revêtu le caractère d'une catastrophe, comme le texte poétique me l'avait
fait admettre tout d'abord.
CLX. — Il est regrettable que le second des manuels publiés dans Two hiero-
glyphic Papy ri from Tanis par MM. Griffith et Fiinders Pétrie soit en si mauvais
état; la partie géographique aurait complété les documents qui nous sont fournis par
la grande liste du grand temple d'Edfou. Les fragments 11, 12, 13 et 14 ont bien été
placés par les éditeurs dans leur ordre relatif, mais il y aurait lieu d'intercaler entre
eux les fragments 28, 29 et 30.
Le fragment 28 contient les indications relatives à trois districts sur lesquels on
n'a pas d'autres renseignements. Cependant le nom du uu jjjjj] t__ZCZS et celui du
1
pe/iu font penser à la région Maréotique , signalée par Brugsch ;
ces trois circonscriptions territoriales appartiendraient alors à l'ouest du Delta.
Sur le fragment 29, la première colonne mentionne un district inconnu; dans la
1. Recueil de Travaux, t. XI, p. 96. —2. Ibid., t. XVIII. p. 112. — 3. Ibid., t. XVIII, p. 181.