Overview
Universitätsbibliothek HeidelbergUniversitätsbibliothek Heidelberg
Metadaten

Institut Français d'Archéologie Orientale <al-Qāhira> [Hrsg.]; Mission Archéologique Française <al-Qāhira> [Hrsg.]
Recueil de travaux relatifs à la philologie et à l'archéologie égyptiennes et assyriennes: pour servir de bullletin à la Mission Française du Caire — 20.1898

DOI Heft:
Nr. 3-4
DOI Artikel:
Scheil, Jean-Vincent: Notes d'épigraphie et d'archéologie assyriennes, [8]
DOI Seite / Zitierlink:
https://doi.org/10.11588/diglit.12427#0227
Überblick
Faksimile
0.5
1 cm
facsimile
Vollansicht
OCR-Volltext
210

NOTES D'ÉPIGRAPHIE ET D'ARCHÉOLOGIE ASSYRIENNES

a une souveraineté nonpareille, reine des Igigi, qui foule les cimes, dont le pouvoir

s'exerce dans l'Esagil, temple du ciel et de la terre, aux ordres invariables,
à la volonté inflexible, sublime, miséricordieuse, vers qui il fait bon se tourner.

A.

A-E (—Nabû)1, le guerrier puissant, le capitaine qui garde les sanctuaires, règle les

offrandes, tient le ciseau et trace les lois.
(Ces deux dieux), avec leur bonne face,

{Col. II) regardèrent favorablement Nabu-mutakkil, fils d'Assur, et en ce temps-là

même l'introduisirent dans le sanctuaire de Nabû à Barsipa.
Ils lui affectèrent chaque jour une demi-ration de nourriture, une demi-ration de

boisson.....et de tout ce qui est revenus d'Ezida, la part coutumière des Tumal.

Pas de conteste; ils ont scellé et donné pour jamais.
Si quelqu'un à l'avenir fût-il roi, fils de roi, prince, fonctionnaire, intendant, juge,

directeur, officier, Auteur (?) ou tumal, ou fils de n'importe qui, exerçant la

prééminence ou la souveraineté dans la

(Col. III) contrée, s'avisait de changer ou contester la volonté de Nanâ et A-Ê (Nabû),

ces dieux Nanâ et A-Ê, ses juges, (le maudiraient).
Au scellé de cette tablette, A7" et N, prêtres tu-mal, étaient présents,

(Col. IV) et le greffier Nabû-li'u, fils de Nadin-SUKKAL, prêtre du dieu.....et le

greffier de l'Êzida sont présents.
Fait à Barsipa, au mois de Sivan, 12e jour, dans la 8e année de Nabu-sum-iskun, roi de

Babylone.

Acte scellé de Nanâ et A-Ê, irrévocable.

Tout roi futur (ou un de ses grands) qui tiendra la prééminence et le pouvoir dans la
contrée, qu'il révère et craigne la volonté de Nanâ et A-E, qui le récompenseront2
abondamment! Celui qui, au moyen de pierres, détruirait cette pierre gravée, la
brûlerait au feu, la cacherait dans la poussière, la jetterait à l'eau, la reléguerait
dans un lieu ténébreux,

(Marge) obscur, la mettrait dans une cachette, effacerait les noms et y graverait le sien,
chargerait un autre de ce délit en disant : « Moi je n'en sais rien, » celui-là, que
tous les dieux fixés et placés sur cette pierre gravée, perdent sa race !

Note additionnelle au Recueil, t. XIX, p. 44.— M. B. m'a soumis une tablette
d'espèce juridique qui porte en suscription : ^\ Nisin(ki) ^Sffî J^Tf

^] « 30e année, depuis la prise de Nisin. » C'est dans ce sens qu'il faut comprendre

la formule analogue publiée au Recueil (l. c.) : « Année, la 21e depuis.....» Na y

reste suspect, car il ne peut y avoir de négation. Il y a plus d'un an, M. Hommel me
proposait cette interprétation qu'il faut admettre, bien qu'on ne puisse rendre un compte
exact de et de l'absence de &>~< après le chiffre.

1. Il ressort de l'ensemble qu'il s'agit de Nabû. Il est ridicule de songer à Êa.

2. Dans le texte, au singulier.
 
Annotationen