Institut Français d'Archéologie Orientale <al-Qāhira> [Hrsg.]; Mission Archéologique Française <al-Qāhira> [Hrsg.]: Recueil de travaux relatifs à la philologie et à l'archéologie égyptiennes et assyriennes: pour servir de bullletin à la Mission Française du Caire (27.1905)

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NOTE SUR LE.S PROCÉDÉS TECHNIQUES

s'exécute rapidement : en quelques minutes, un quart d'heure au plus, j'ai couvert de
signes une tablette.

Les lignes de division des colonnes d'écriture s'obtiennent soit à la spatule., soit au
stylet, en inclinant légèrement vers soi l'instrument. Les ratures s'effacent à la spatule,
en ajoutant, s'il est nécessaire, quelque peu de matière.

Dans les inscriptions proto-ëlamites [Mémoires de la Délégation, etc., vol. VI,
pl. 12 à 24 fig., p. 66 à 81), les traits sont des clous droits, c'est-à-dire des cavités
rectilignes dont les deux bords font, à peu de chose près, des angles égaux avec le
plan d'écriture.

Dans les textes contemporains de la IIe dynastie d'Ur, assez connus de tous, ainsi
que dans tous ceux qui leur ont succédé, seuls, les gros clous isolés ou formant la partie
dominante du signe sont imprimés normalement; les autres, faisant partie de groupes
de traits parallèles plus ou moins nombreux, sont obtenus an. inclinant légèrement
l'instrument sur sa face antérieure. Un simple tremblement des doigts, se transportant
légèrement de bas en haut, suffit à tracer ces lignes si nombreuses et si rapprochées
que nous voyons par exemple dans le signe du blé ^^j^-

Le premier trait de ces groupes doit être la ligne supérieure, de telle sorte que le
stylet, en traçant les traits suivants, ne vienne pas écraser ceux qui sont déjà faits.

Un trait, quel qu'il soit, doit être obtenu d'un seul jet et posséder la longueur et
la profondeur voulues, car revenir devenir deux fois sur le même clou est s'exposer a
produire deux impressions très rapprochées, qu'il est malaisé de dissimuler. Lor>-