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Institut Français d'Archéologie Orientale <al-Qāhira> [Hrsg.]; Mission Archéologique Française <al-Qāhira> [Hrsg.]
Recueil de travaux relatifs à la philologie et à l'archéologie égyptiennes et assyriennes: pour servir de bullletin à la Mission Française du Caire — 27.1905

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Nr. 3-4
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Mallon, Alexis: Notes de Philologie copte
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Naville, Edouard: Études grammaticales, [2]
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https://doi.org/10.11588/diglit.12682#0163

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ÉTUDES GRAMMATICALES

Michel, déguisé en voyageur, se présente devant Abraham et lui dit : aajok nini^
npwiii «.Êp&juui a Salut, ô grand homme Abraham! » Celui-ci répond : juiiok. tok», n^s'oïc
nco« « Salut plus encore, seigneur mon frère' ! »

Saint Macaire rencontre le prêtre hellène portant son fagot, il s'écrie : juiiok juuok
niAiô,is5ê.cq2. On serait tenté de traduire par : « Courage! courage! ô toi qui aimes à te
faire souffrir! » comme a fait Amélineau. Et pourtant c'est un salut; en effet, le prêtre
répond : « Qu'as-tu vu de bien en moi que tu m'as salué avec honneur? » C'est donc
quelque chose comme le grec ^atpe ou le latin ave.

Lorsque Théodore, le stratélate, conduit par les soldats, arrive au bourg de Pschati,
les fidèles lui apportent de la nourriture en abondance, il leur répond : AiiwTen THpo-s-
w itd,cnHov3 « bonheur à vous tous, ô mes frères, que le Seigneur vous récompense par
les biens de son royaume, qu'il vous donne l'héritage des saints! » ju-iiotc» se trouve
aussi dans Les Actes des Martyrs, par l'abbé Hyvernat, p. 115, 3.

Enfin, juuooot se présente dans une construction un peu différente. Saint Macaire
voit le diable revenant de faire son tour de ronde pour tenter les moines, il lui dit* :
ju.icoo-5- « ils vont bien ! » Satan répond : « Où est ils vont bien *.q-e-wrt juicjok- ne », comme
s'il avait voulu dire : Ils sont loin d'aller bien, ils ont été des sauvages pour moi.

Si on cherche un sens unique satisfaisant à tous les exemples précités, on ne trouve
guère que a se bien porter, aller bien ».

ÉTUDES GRAMMATICALES

par

Edouard Naville
II. ■— La lettre

A Déir el-Bahari, dans la description des heures du jour (vol. IV, pl. 114), nous
trouvons ces mots : 1^ztc | @ l^^js i <^> i i i P Tu la fais triompher

sur ses ennemis hommes et femmes. (Jette expression homme et femme ou masculin
et féminin se rencontre fréquemment, avec le sens : de toute sorte, de toute espèce.

Nous avons ainsi : t^T^tx l^l^^K

2, i

I rJT 1

_i> cia rrvs- Il -j> tiij rr\£ I 1 j> <zz> ] | y11 |

<=^ vfk (Todt., lxviii, 1. 7). Il ressort cle ces exemples que la seule dif—
i i i 2r

férence orthographique entre le masculin et le féminin, c'est la finale o du féminin

Si nous revenons au passage cité en premier lieu, nous voyons que le signe
du masculin correspond au signe du féminin. Les deux orthographes sont parfaite'
ment parallèles. Il n'y a point de répétition, ni de signes inutiles. doit donc se

1. Il tcsto copto del testamento di Abramo, par Ignazio G-uidi, p. 5.

2. Annales du Musée Guimet, t. XXV, p. 212.

3. Cinque manoscritti copti dclla Biblioteca nasionale di Torino, publicati da Franccsco Rossi, p. 103, 12.

4. Annales du Musée Guimet, t. XXV, p. 231.
 
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