LES ÉDIFICES CHRÉTIENS DE KARNAK.
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une quantité de chapiteaux divers, tous inspirés de i’ordre corinthien simplifié, ré-
duit souvent à quatre grosses feuilles, sans détails aucuns qu’une nervure centrale
(fig. a) et que i’on appelle souvent cracanlhe molle-n.
La piupart sont tailiés dans le calcaire blanc de Gournah. Des déhris de niche et
de stèies y furent trouvés aussi.
D’ailleurs tout le côté orientai de cette cour était encombré de constructions chré-
tiennes, fort enchevêtrées et faites à i’aide des petits matériaux tirés des édifices anti-
quesvoisins; grâce à ieur taille régulière etsoignée, ces murs, d’un assez bei appareii,
s’élevaient encore de 4 ou 5 assises au-dessus du soi antique et i’on pouvait encore
y remarquer un escalier de cinq marches réguiièrement entaiiié (fig. 9 et 10).
A i’extérieur de la cour, sur ie pied-droit occidental de la porte, on remarque une
niche à coquiiie, creusée dans i’un des cartouches royaux, au-dessus de ia logette de
ia porte élevée par Ramsès IX (fig. 6). Le déblaiement de la façade amena la décou-
verte d’un iinteau orné d’une croix en son miiieu (fig. 11, n° /1).
Là encore, aucune inscription, aucun grafiite ne vient nous fixer sur la dale de ces
constructions et sur le vocabie qui ies désignait.
Fig. 11. — Linteaux d’époque chrétienne trouvés à Karnak. — 1, 2 et 3, au sud du IX' pylôno ; h, au sud du VIII' pylône.
III. — LE COUVENT DE LA GRANDE COUR Dü SUD.
L’amas de constructions chrétiennes qui s’étendaient devant la façade du IX e py-
lône d’Horemheb, se composait, de même que dans ia cour d’Hatshepsout, de ma-
tériaux antiques. Elles furent détruites par un incendie qui détériora gravement
toute la face sud du massif oriental du pylône et amena le déversement d’une partie
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une quantité de chapiteaux divers, tous inspirés de i’ordre corinthien simplifié, ré-
duit souvent à quatre grosses feuilles, sans détails aucuns qu’une nervure centrale
(fig. a) et que i’on appelle souvent cracanlhe molle-n.
La piupart sont tailiés dans le calcaire blanc de Gournah. Des déhris de niche et
de stèies y furent trouvés aussi.
D’ailleurs tout le côté orientai de cette cour était encombré de constructions chré-
tiennes, fort enchevêtrées et faites à i’aide des petits matériaux tirés des édifices anti-
quesvoisins; grâce à ieur taille régulière etsoignée, ces murs, d’un assez bei appareii,
s’élevaient encore de 4 ou 5 assises au-dessus du soi antique et i’on pouvait encore
y remarquer un escalier de cinq marches réguiièrement entaiiié (fig. 9 et 10).
A i’extérieur de la cour, sur ie pied-droit occidental de la porte, on remarque une
niche à coquiiie, creusée dans i’un des cartouches royaux, au-dessus de ia logette de
ia porte élevée par Ramsès IX (fig. 6). Le déblaiement de la façade amena la décou-
verte d’un iinteau orné d’une croix en son miiieu (fig. 11, n° /1).
Là encore, aucune inscription, aucun grafiite ne vient nous fixer sur la dale de ces
constructions et sur le vocabie qui ies désignait.
Fig. 11. — Linteaux d’époque chrétienne trouvés à Karnak. — 1, 2 et 3, au sud du IX' pylôno ; h, au sud du VIII' pylône.
III. — LE COUVENT DE LA GRANDE COUR Dü SUD.
L’amas de constructions chrétiennes qui s’étendaient devant la façade du IX e py-
lône d’Horemheb, se composait, de même que dans ia cour d’Hatshepsout, de ma-
tériaux antiques. Elles furent détruites par un incendie qui détériora gravement
toute la face sud du massif oriental du pylône et amena le déversement d’une partie