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Weill, Raymond: Henri Sottas
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HENRI SOTTAS.
123
[3]
à ses conférences alterner, se juxtaposer les travaux d’hiéroglyphes, de cople, de
papyrologie hiératique et de démotique, en relation de comparaison et d’éclaircisse-
ment les uns par les aulres (Annuaires îgig-igao, p. 35; 1 gao-igs 1, p. 3i-3a;
îgai-igsa, p. 38-3g). Conjointement avec l’explication des textes classiques, il
s’attache à porter l’etfort des élèves sur les documents récemment publiés et sur des
inédits [Annuaire igaa-iga3, p. 61-62).
Ces mêmes quatre années, 1919 à 1922, sont celles de la plus grande activité
de Sottas dans l’ordre des publications. Le démotique tient une large place dans cette
production, où l’on relève principalement le tome I des Papyms démotiques de Lille,
paru en 1921 (Bibliogr., n° 20) — la suite de la puhlication, malheureusement, n’a
pas eu lieu encore —- et l’Introduction à l’étude des hiéroglyphes, publiée en collaho-
ration avec Ét. Drioton en 1922 (Bibliogr., n° 27). En 1921-1922, d’autre part, Ia
célébration du centenaire du déchiffrement de l’écriture hiéroglyphique par Champol-
Iion est l’occasion pour Sottas de remarquables e'tudes sur cet événement mémorable
(Bibliogr., n os 23, 33, 3ù; conférences, Annuaires 1 gaa-iga3, p. 61-62; iga3-
îgaA, p. 81-82); il collabore aux divers recueils publiés en l’honneur de Ghampol-
lion (Bibliogr., n os 26, 25, 26). Peu auparavant, il avait donné un me'moire au
recueil du Ginquanlenaire de l’Ecole des Hautes Etudes (Bibiiogr., n° 21).
En 1922-1923, parmi les travaux des conférences de Sottas, on note l’étude des
papyrus démotiques récemment découverts à Assiout et communiqués par le Service
des Antiquités de l’Egypte (Annuaire iga3-igaâ, p. 83; cf. Bihliogr., n° 29), et
l’étude, particulièrement importante et poursuivie au cours de l’année suivante 1923-
1926, d’un papyrus funéraire du haut Moyen Empire, texte d’une variéte'très rare
dont quelques fragments analogues sur papyrus sont à Berlin et d’autres sur quel-
ques sarcophages du Moyen Empire connus depuis 1923 seulement (Annuaires iga3-
tgaâ, p. 82; igaâ-iga5, p. 77). Sottas avait bien voulu assumer la tâche de pu-
blier et expliquer ce précieux témoignage de la littérature funéraire d’une époque
de transition très obscure. Dépositaire de l’original, recueilli par moi en Egypte, je
m’efforcerai de faire que le travail inachevé de notre collègue ne tombe pas en
oubli.
En 1923-1926, d’autre part, on relève au cours de Sottas le commencement de
l’étude de la nouvelle stèle trilingue de Ptole'mée IV Philopalor de'couverte à Tell el-
Maskhoutah, principalement de la version démotique, dont le déchiffrement et l’expli-
cation sont poursuivis au cours des années suivantes, 1926-1925 et 1925-1926
(Annuaires igaà-iga5, p. 78; iga5-iga6, p. 101; iga6-igay, p. 89). Dès 1926,
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à ses conférences alterner, se juxtaposer les travaux d’hiéroglyphes, de cople, de
papyrologie hiératique et de démotique, en relation de comparaison et d’éclaircisse-
ment les uns par les aulres (Annuaires îgig-igao, p. 35; 1 gao-igs 1, p. 3i-3a;
îgai-igsa, p. 38-3g). Conjointement avec l’explication des textes classiques, il
s’attache à porter l’etfort des élèves sur les documents récemment publiés et sur des
inédits [Annuaire igaa-iga3, p. 61-62).
Ces mêmes quatre années, 1919 à 1922, sont celles de la plus grande activité
de Sottas dans l’ordre des publications. Le démotique tient une large place dans cette
production, où l’on relève principalement le tome I des Papyms démotiques de Lille,
paru en 1921 (Bibliogr., n° 20) — la suite de la puhlication, malheureusement, n’a
pas eu lieu encore —- et l’Introduction à l’étude des hiéroglyphes, publiée en collaho-
ration avec Ét. Drioton en 1922 (Bibliogr., n° 27). En 1921-1922, d’autre part, Ia
célébration du centenaire du déchiffrement de l’écriture hiéroglyphique par Champol-
Iion est l’occasion pour Sottas de remarquables e'tudes sur cet événement mémorable
(Bibliogr., n os 23, 33, 3ù; conférences, Annuaires 1 gaa-iga3, p. 61-62; iga3-
îgaA, p. 81-82); il collabore aux divers recueils publiés en l’honneur de Ghampol-
lion (Bibliogr., n os 26, 25, 26). Peu auparavant, il avait donné un me'moire au
recueil du Ginquanlenaire de l’Ecole des Hautes Etudes (Bibiiogr., n° 21).
En 1922-1923, parmi les travaux des conférences de Sottas, on note l’étude des
papyrus démotiques récemment découverts à Assiout et communiqués par le Service
des Antiquités de l’Egypte (Annuaire iga3-igaâ, p. 83; cf. Bihliogr., n° 29), et
l’étude, particulièrement importante et poursuivie au cours de l’année suivante 1923-
1926, d’un papyrus funéraire du haut Moyen Empire, texte d’une variéte'très rare
dont quelques fragments analogues sur papyrus sont à Berlin et d’autres sur quel-
ques sarcophages du Moyen Empire connus depuis 1923 seulement (Annuaires iga3-
tgaâ, p. 82; igaâ-iga5, p. 77). Sottas avait bien voulu assumer la tâche de pu-
blier et expliquer ce précieux témoignage de la littérature funéraire d’une époque
de transition très obscure. Dépositaire de l’original, recueilli par moi en Egypte, je
m’efforcerai de faire que le travail inachevé de notre collègue ne tombe pas en
oubli.
En 1923-1926, d’autre part, on relève au cours de Sottas le commencement de
l’étude de la nouvelle stèle trilingue de Ptole'mée IV Philopalor de'couverte à Tell el-
Maskhoutah, principalement de la version démotique, dont le déchiffrement et l’expli-
cation sont poursuivis au cours des années suivantes, 1926-1925 et 1925-1926
(Annuaires igaà-iga5, p. 78; iga5-iga6, p. 101; iga6-igay, p. 89). Dès 1926,