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Revue égyptologique — 8.1898

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https://doi.org/10.11588/diglit.11580#0074

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Eugène Revillout.

son étude sur mon Papyrus d'Hypéride (Zu Hyperides gegen Athenogenes), premier travail auquel il faut
joindre les observations que j'ai publiées dans mon «Postscriptum à annexer à mon mémoire sur un nou-
veau papyrus d'Hypéride», et la dernière révision dont j'ai si largement profité dans le fascicule de mon
Corpus papyrorum Aegypti relatif à Hypéride.

D'autres membres de l'Académie de Berlin nous ont envoyé aussi depuis notre dernière Reçue biblio-
graphique de nombreux travaux académiques parmi lesquels nous citerons aujourd'hui : Les discours de
réception de Mommsen et d'EuMAN; trois brochures du si regretté Dillman intitulées : Ueber den neugefun-
denen griecîiischen Text des Henoch - Bûches ; Ueber die griechische Uebersetzung des Qoheleth; Textkritisches zum
Bûche Ijob; une brochure de M. Hirsciifeld intitulée : Die Sicherheitspolizei im r'ômischen Kaiserreich; une
brochure de M. Conze intitulée : Ueber Darstellung des menschliclien Auges in der antiken Sculptur; une bro-
chure de L. Kôiiler intitulée : Die Zeit der Eede des Hyperides gegen Philippides. Plusieurs brochures de
notre excellent ami Schrader que je ne retrouve pas en ce moment sous ma main (ainsi que d'autres bro-
chures de ses collègues). Je mentionnerai seulement : Die keilinschriftliche babylonische Konigsliste.

Parmi les non-académiciens nous devons donner la première place à notre ami, le Professeur Blass
qui nous a envoyé toute une bibliothèque de ses publications : 1° Aeschinis orationes; 2° Demosthenis ora-
tiones, vol. i, ii et iii; 3° Aristotelis noXireta ct&r]vat<i)v; 4° Hyperidis orationes sex cum ceterarum fragmentis.
Dans ce dernier ouvrage, Blass (qui m'avait envoyé sur mon Hypéride quelques observations consignées
dans mon «Postscriptum» et dans mon «Corpus») a cette fois républié en entier ce texte capital qu'il
a pu joindre aux quatre premiers discours publiés par lui dans sa première édition d'Hypéride et au
discours d'Hypéride zarà <i>iXmjr!oou qui est maintenant à Londres. Voici ce qu'il dit à ce doublo sujet :
«Tacent tacebuntque curatores Musei Britannica, apud quos est id volumen, (za-uà «tuXi/ntioou,) unde et a
quo acceperint; itaque nos ne simus curiosi. Paullo plura de altero horum voluminum innotuerunt, quod
codent fere tempore in lucem prodiit, illud dico quo oratio y.xzx 'AOtjvoysvo-j; prior — duae enim fueruut
— quamvis non plane intégra exhibetur. Francogallorum et volumen hoc est et laus inventionis, quae
quidem laus tota ad uniiiu hominem pertinet, Eugenium Revillout, Musei Aegyptiaci celeberrimi Pari-
siaci praefectum. Ànno 188S negociator quidam Graecus ei viro volumen papyraceum obtulit, maie habi-
tum, nequedum evolutum, cujus quamvis pauca legi possent, extemplo ille et quid fere inesset divinavit
et ut emeretur curavit, pretio quidem minime immodico, denariis Gallis mille et quingentis. Videtur et ip-
sum ex Aegypto superiore provenisse; negotiator enim ille circa Panopolim vetustam hodiernumque Sohag
habitat. Fuit autem ingens labor emptum volumen et evolvendi et recte digerendi; dilabebatur enim in
fragmina interdum. minutissima, quae oportebat cura exactissima examinare coagmentare reponere, donec
est fere totum, quantum quidem ejtts superest, ad ordinem pristinum revocatum.» Cette appréciatiou bien-
veillante qui me reconnaissait à moi seul les mérites que s'étaient partagés en Angleterre les découvreurs
et les publicateurs d'autres papyrus classiques, faisait suite à cette première appréciation tout aussi bien-
veillante de M. Blass : «Je vois que le retard de la publication a été pour de bonnes raisons, parce qu'on
n'écrit pas une étude si approfondie eu peu de temps ... Je goûte beaucoup votre savante et soigneuse
exposition. Au reste, le discours lui-même paraît excellent et le monde estimera votre mérite d'avoir non
seulement publié le premier, mais encore sauvé ce trésor ... Un très grand nombre de vos restitutions
sont tout-à-fait évidentes et votre analyse générale du plaidoyer ne laisse rien à désirer.» M. Diels, du
reste, avait été non moins explicite à plusieurs reprises. Aussitôt après mon mémoire il m'écrivait déjà :
«Très honoré Monsieur. Je vous remercie et vous suis très obligé pour l'aimable envoi de votre Hypéride
que j'ai eu l'honneur, jeudi dernier, de présenter à l'Académie. Par votre gracieuse prévenance, mes col-
lègues étaient déjà informés de votre remarquable publication; et ils ont ratifié ma manière de voir sur
l'importance exceptionnelle de votre découverte, en parallèle de laquelle nous ne pourrions rien mettre ici,
en dépit de sacrifices d'argent considérables, dans nos papyrus de Berlin. 11 est vrai que votre élaboration
avait rendu impatientes quelques personnes, qui auraient désiré une publication plus rapide. Mais, comme
vous mettez au jour en même temps une reconstitution complète, qui repose sur les considérations et les
études les plus approfondies, on ne peut s'étonner de la longueur de ce travail que quand on ne sait pas
combien d'heures coûte le plus petit fragment. Celui qui voit l'ouvrage achevé ne s'imagine pas avec
quelle difficulté il a fallu en arracher le détail. La publication actuelle montre que votre précédent som-
maire a saisi presque partout déjà le véritable ensemble; et je m'étonne comment un savant qui n'a pas
fait sa spécialité des études grecques a pu rétablir exactement le sens et presque partout les mots du
discours en question. Je vous exprime mes bien sincères félicitations : et, afin que vous v03rez que ce
n'est pas là un vain compliment, je me permets de joindre à ma lettre le texte comme je me l'imagine à
peu prés rétabli; vous verrez par là en combien peu d'endroits je me suis écarté de vos traces. Dans le
premier fragment, j'ai des doutes sur le point de savoir si les parenthèses sont placées partout d'une
façon juste. Aussi ai-je suppléé là avec une certaine réserve. Peut-être aurez-vous la bonté de me faire
parvenir un renseignement à ce sujet. Ce serait une grande sûreté si on pouvait se référer aux fac-simile
héliographiques. On pourra, je l'espère, attendre à bref délai votre Corpus Papyrorum Aegypti dans lequel
 
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