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Revue égyptologique — 8.1898

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https://doi.org/10.11588/diglit.11580#0075

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Notice bibliographique.

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ils paraîtront. Recevez encore mes plus splendides remerciements pour votre précieux don et reoevez-les-
également de la part de mes collègues de l'Académie, si tant est qu'ils ne vous aient pas écrit eux-mêmes.
J'aurai l'honneur de vous envoyer plus tard une courte notice dans les bulletins des séances. Avec une haute
considération tout-à-fait distinguée. Diels. » De son côté, le célèbre publicateur des papyrus classiques du
British Muséum Mr. Kenyon disait dans la Classical Review : «Detailed criticism of the text would be entirely
ont of place at présent, for M. Revillout avowedly offers only a provisional text, which will be thoroughly
revisod before the real editio princeps makes its appearance. Towards this revision he has had the assistance
of a Large number of suggestions by professors Blass and Diels, whose comments and conjectures, pri-
vately communicated, form an appendix to his memoir. At the same time the unassisted labours of M.
Revillout, as represented in the provisional text, deserve the very fullest récognition from ail scholars,
of whatever couutry. In addition to the restoration of the order and collocation of the scattered fragments
of papyrus and the decipherment of their contents, which, it is easy to believe, must have required infi-
nité care and patience, he has also restored by conjecture nearly ail the lines which the mutilation of
the papyrus has left imperfect. Thèse restorations are offered with ail becoming reserve; but although it
is not in the nature of things that one individual, working unaided, should in ail cases be so successful
as to render the suggestions of other scholars entirely unnecessary, still it is only fair to say that M.
Revillout has restored with wonderful success the continuous sensé of the mutilated passages, and has
opened out the way along which ail others must follow. His own words fairly represent the justice of
the case.» — «Surtout quand il s'agit de quelque papyus fragmenté, usé, effacé par places, plein de la-
cunes, quand il a été laborieux de rechercher jusqu'au bout un contexte, quand surtout d'ailleurs il a
fallu faire ce premier débrouilleinent du texte, en grande hâte, au milieu d'autres déchiffrements journa-
liers et d'un enseignement presque quotidien portant sur des langues très différentes, il est étonnant de
voir à quel point c'est un avantage considérable de ne venir qu'en second, avec une attention toute fraîche
et toute reposée pour les quelques mots douteux encore.» — «But though the first editor cannot have the
saine advantages as the last, yet it is hardly probable that M. Revillout would wish to change places with
iiny of his successors in this field; and scholars will not be slow to express their gratitude to him for
his discovery and his restoration of this latest addition to the extant treasures of the literature of Greece.»
Dans son «Hyperides» il disait aussi beaucoup plus tard : «Like ail the recently recovered Works of
Greek literature, thèse two orations of Hyperides are contained in papyrus inanuscripts. First in impor-
tance and first in order of discovery, though not first in publication, is the oration against Athenogenes. The
papyrus contaiuing this speech was brought to France by a dealer in 1888 and was acquired for the
Louvre by M. Eugène Revillout, the well-known Egyptologist and director of the Louvre-Museum. To M.
Revillout is due the idenfication, the main restoration and the first publication of the precious contents
of the MS. In 1889 M. Revillout announced his discovery in a memoir read before the Académie des Belles
Lettres and he also communicated a description of the contents, with a sample of the text, to the Bévue
des Etudes Grecques. A much fuller analysis, interspersed with the complète Greek text as read and re-
stored par M. Revillout appeared in the Iîevue Egyptologiqne in the course of 1891 — 1892 . . . Finally (if
the contradiction in ternis ma}' be permitted) M. Revillout's formai editio princeps appeared early in the
présent year. This volume contains an excellent reproduction of the original MS. by photogravure acconi-
panied by the editor's text revised from that previously published in the Revue Egyptologique with the help
of a large number of suggestions offered par Prof. H. Diels and a few by Prof. Blass. » Je dois ajouter,
qu'excepté en France, ma publication fut reçue partout dans l'Europe savante avec de semblables éloges
parmi lesquels je ne mentionnerai plus que ceux du Prof. Gomperz de Vienne qui me félicitait d'avoir si
bien saisi les traits du discours, principalement en ce qui touche la jurisprudence grecque et athénienne.
Mais en France — bien qu'un savant membre de l'Institut reconnaissait encore dernièrement que ma dé-
couverte était la seule découverte française qu'on pût opposer aux nombreuses découvertes d'auteurs
classiques faites par des Allemands ou des Anglais depuis le commencement du siècle — en France, dis-
je, cette découverte fut, plus encore peut-être que mes découvertes égyptologiques et juridiques, le point
de départ de mesquines et jalouses tracasseries et d'ennuis de tout genre. C'est depuis ce moment qu'on
a voulu m'annihiler le plus possible dans mes fonctions mêmes — de façon à éviter sans doute pareil
malheur à l'avenir.

Je viens de parler de mes découvertes juridiques. Celles-là aussi ont fait leur chemin en Allemagne.
Ainsi que le faisait remarquer mon ami Gikaud, de la Faculté de droit de Paris, tout ce que j'ai dit sur
le rôle de Constantin comme législateur, rôle complètement inconnu avant moi, et que j'ai élucidé dans
la préface de mon livre sur les obligations, est devenu classique de l'autre côté du Rhin et là on a eu
soin de ne pas me démarquer. Il en a été de même pour tout ce que j'ai établi pour les origines égyp-
tiennes et babyloniennes du droit romain comme en témoigne encore à plusieurs reprises la revue décen-
nale du droit romain (Juristischer Literaturbericht 1884—1894) que m'a envoyée récemment le Professeur
EiiMAu de Lausanne (qui vient de m'envoyer aussi un de ses élèves en cours de thèse).

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