DOI issue:
Nr. 1-2
DOI article:Collart, Paul: L' invocation d'Isis, d'après un papyrus d'Oxyrhynchos
DOI Page / Citation link: https://doi.org/10.11588/diglit.12361#0110
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paul collart
tcrifca aveu pexpou1 »; il annonce à Athéna que « son discours va être un mélange de
prière et d'hymne : ôoe soi Xôyoî Sarott (am4xô« ts xai vîfxvou 2 ». Enfin, après avoir cé-
lébré Poséidon, il ajoute ingénument, avant de passer à une autre partie de son sujet :
« Je viens de faire une sorte de récit et d'hymne des exploits de Poséidon, d'une
manière irréprochable, à mon avis, et je vois que c'est aussi le vôtre... : xà <£v Sr, aûxoù
-cou noaEiowvoç •el'piQ'xat xpôirov xtvà v.y.1 î)(jt,vt|xai, où jie;.ntxwç) ôç y» [j-ot ooxeî' ôpcL ol za!. 'jjj.5; ou-a> Sta-
jtsifJtêvouç... ' ))
Ainsi cette Invocation à Isis, déesse égyptienne, est écrite selon les règles de la
tradition hellénique. Elle est égyptienne par le sujet, mais grecque par sa compo-
sition tripartite, grecque par l'emploi — peut-être un peu prolongé — de la géogra-
phie, grecque par la substitution, selon le goût de l'époque, de la prose à la poésie.
Il paraît, sans doute, très vraisemblable (c'est l'opinion des éditeurs dans l'introduc-
tion) que l'auteur en soit un prêtre d'Isis, mempbite ou oxyrhynchite. Mais si ce
prêtre était de descendance égyptienne, il était tout imprégné d'hellénisme. Aussi
savant que dévot, il semble avoir voulu faire un hymne, si l'on peut dire, exhaustif,
tant au point de vue de la religion qu'au point de vue de la géographie. Les critiques
littéraires y trouveront des longueurs et des redites; ils y sentiront aussi, surtout
dans la seconde partie, un accent de piété, une ferveur indéniable. Reconnaissons-le
bien vite avec eux, pour n'être pas amené à dire sèchement de l'auteur qu'il nous a
légué une œuvre docte et pie.
Paul COLLART.
1. A Zeus, début.
2. a Athéna, début.
3. A Poséidon, édit. Dindorf, p. 42.
paul collart
tcrifca aveu pexpou1 »; il annonce à Athéna que « son discours va être un mélange de
prière et d'hymne : ôoe soi Xôyoî Sarott (am4xô« ts xai vîfxvou 2 ». Enfin, après avoir cé-
lébré Poséidon, il ajoute ingénument, avant de passer à une autre partie de son sujet :
« Je viens de faire une sorte de récit et d'hymne des exploits de Poséidon, d'une
manière irréprochable, à mon avis, et je vois que c'est aussi le vôtre... : xà <£v Sr, aûxoù
-cou noaEiowvoç •el'piQ'xat xpôirov xtvà v.y.1 î)(jt,vt|xai, où jie;.ntxwç) ôç y» [j-ot ooxeî' ôpcL ol za!. 'jjj.5; ou-a> Sta-
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Ainsi cette Invocation à Isis, déesse égyptienne, est écrite selon les règles de la
tradition hellénique. Elle est égyptienne par le sujet, mais grecque par sa compo-
sition tripartite, grecque par l'emploi — peut-être un peu prolongé — de la géogra-
phie, grecque par la substitution, selon le goût de l'époque, de la prose à la poésie.
Il paraît, sans doute, très vraisemblable (c'est l'opinion des éditeurs dans l'introduc-
tion) que l'auteur en soit un prêtre d'Isis, mempbite ou oxyrhynchite. Mais si ce
prêtre était de descendance égyptienne, il était tout imprégné d'hellénisme. Aussi
savant que dévot, il semble avoir voulu faire un hymne, si l'on peut dire, exhaustif,
tant au point de vue de la religion qu'au point de vue de la géographie. Les critiques
littéraires y trouveront des longueurs et des redites; ils y sentiront aussi, surtout
dans la seconde partie, un accent de piété, une ferveur indéniable. Reconnaissons-le
bien vite avec eux, pour n'être pas amené à dire sèchement de l'auteur qu'il nous a
légué une œuvre docte et pie.
Paul COLLART.
1. A Zeus, début.
2. a Athéna, début.
3. A Poséidon, édit. Dindorf, p. 42.