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Rocznik Historii Sztuki — 14.1984

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Brykowski, Ryszard: Z ikonografii Hospicjum i kościoła Św. Stanisława w Rzymie
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https://doi.org/10.11588/diglit.14265#0283
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RYSZARD BRYKOWSKI

si souvent employés dans les ateliers de projets royaux. Stanislas Auguste avait d'ailleurs des raisons plus politiques
qu'artistiques pour s'intéresser tout particulièrement au sort de la fondation polonaise à Rome. II était important de
l'orner et d'en faire une institution représentative, digne de la nation et du roi. Le roi essayait depuis le début de son
règne, et c'est un fait connu, d'organiser un service diplomatique permanent et ..d'introduire ainsi la Pologne au centre même

des affaires européennes". (M. Loret. La vie polonaise à Rome____ p. 91) C'est justement à Rome qu'au début de 1765,

donc immédiatement après l'élection de Stanislas Auguste, fut crée la première représentation permanente de la Pologne
à l'étranger.

L'histoire de la construction de l'Hospice et de l'église St. Stanislas au XVllI-ième siècle peut donc être résumée ainsi,
tenant compte de l'état actuel de nos connaissances. Dans les années 1712 - 1718 eut lieu la construction des bâtiments de
l'Hospice existant jusqu'à maintenant, qui encadrent l'église de deux côtes ainsi que de l'ensemble de constructions
longeant la via dei Polacchi et de l'aile de derrière. Des travaux de finition ont pu être menés dans les années suivantes,
sous la direction de Francesco Ferrari. La personne de l'evêque Załuski doit être liée à la mise en ordre des affaires de la
Fondation, de même qu'au don de nombreux objets (peintures, gobelins, paraments) pour ..orner" l'église. Parmi eux se trouvait
le reliquaire de St. Stanislas existant encore aujourd'hui; il fut transféré du trésor de la cathédrale de Wawel, comme signe
extérieur de l'union du siège épiscopal avec le poste subordonné.

Le décor intérieur inchangé de l'église St. Stanislas à Rome est une contribution de plus, bien que peu connue, à l'activité
de mécène de Stanislas Auguste Poniatowski dans le domaine des arts. Cette activité ne se limita point à notre pays,
mais comprit le poste polonais en dehors de ses forntières. L'empreinte qu'elle y laissa résiste heureusement depuis deux
cents ans aux époques dont la plus malchanceuse fut celle où, après l'insurrection de Novembre, l'institution devint
„Ospizio Imperiale di San Stanislav dei pellegrini delie Natione Russa" et l'église St. Stanislas fut appelée „Chiesa Russa".

Pendant tout ce temps, l'écusson royal de Stanislas Auguste Poniatowski, majesteux et décoratif ornant l'arc qui
sépare le choeur et la nef, gardait une signification qui n'était pas uniquement artistique, de même que durant son
règne.

Traduit par Maria Kossakowska
 
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