DOI Heft:
Starożytność
DOI Artikel:Lichocka, Barbara: Les portraits d'Agrippina Major sur les monnaies romaines
DOI Seite / Zitierlink: https://doi.org/10.11588/diglit.19631#0030
9. Agrippina Major, medaillon en verre bleu, Avenches (d'apres
D r e x e 1, fig. 1)
dater de la meme manierę łes medaillons avec le portrait d'Agrippina Major, car aux cótes de
son mari, elle atteignit le sommet de sa popularite en Germanie.
Malheureusement, cette image executee incontestablement de son vivant est de face. On
voit les yeux profondement enfonces, la bouche etroite, un nez long aux larges narines. Les
cheveux divisee au milieu du front s'agencent en ondulations des deux cotes du visage. Sur les
tempes elles forment des meches souples et quelques boucles. A droite et a gauche du visage,
pres du cou, elles retombent en meches legerement enroulees.
Malgre les differences de style dans le dessin du visage, compte tenu du fait qu'il s'agit de
categories d'objets et d'un angle de vue differents, la coiffure est fort ressemblante. Cest le
type de coiffure souvent defini comme claudien et qu'on retrouve sur 1'image posthume d'Agr-
ippina Major.
Peut-etre effectivement la ressemblance entre les coiffures d'Agrippina Major et Agrippina
Minor est le fruit d'une imitation. Mais ne serait-ce pas la filie qui imiterait la mere? En disgrace
depuis 19 de n.e. Agrippina Major n'eut certainement pas d'epigones et la mode qu'elle aurait
pu implanter ne se repandit pas. Neanmoins plus tard justement Agrippina Minor put la reprendre.
La couronne qui orne la tete d'Agrippina Minor sur de nombreux aurei et deniers non dates
frappes sous Claude (50—54 de n.e.) ne permet pas de caracteriser precisement sa coiffure.
Pres du visage, jusqu' a la tempe passe une rangee de boucles souples, puis en arriere sur le cou
retombe un noeud allonge; deux meches fortement enroulees se voient sur le cou (fig. 10)65.
Sur les revers de certains aurei, la coiffure d'Agrippina Minor se caracterise par des boucles
65 Cf. BMC Rom. Emp. I, pp. 175—176, nos 72—76, pl. 32, 24, 27; p. 176, nos 82—83, pl. 33, 5; p. 197, nos
231—233, pl. 34, 2; RIC I, p. 134, n° 92, pl. V, 91; G i a c o s a, op. cit., p. 109, pl. XII.
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D r e x e 1, fig. 1)
dater de la meme manierę łes medaillons avec le portrait d'Agrippina Major, car aux cótes de
son mari, elle atteignit le sommet de sa popularite en Germanie.
Malheureusement, cette image executee incontestablement de son vivant est de face. On
voit les yeux profondement enfonces, la bouche etroite, un nez long aux larges narines. Les
cheveux divisee au milieu du front s'agencent en ondulations des deux cotes du visage. Sur les
tempes elles forment des meches souples et quelques boucles. A droite et a gauche du visage,
pres du cou, elles retombent en meches legerement enroulees.
Malgre les differences de style dans le dessin du visage, compte tenu du fait qu'il s'agit de
categories d'objets et d'un angle de vue differents, la coiffure est fort ressemblante. Cest le
type de coiffure souvent defini comme claudien et qu'on retrouve sur 1'image posthume d'Agr-
ippina Major.
Peut-etre effectivement la ressemblance entre les coiffures d'Agrippina Major et Agrippina
Minor est le fruit d'une imitation. Mais ne serait-ce pas la filie qui imiterait la mere? En disgrace
depuis 19 de n.e. Agrippina Major n'eut certainement pas d'epigones et la mode qu'elle aurait
pu implanter ne se repandit pas. Neanmoins plus tard justement Agrippina Minor put la reprendre.
La couronne qui orne la tete d'Agrippina Minor sur de nombreux aurei et deniers non dates
frappes sous Claude (50—54 de n.e.) ne permet pas de caracteriser precisement sa coiffure.
Pres du visage, jusqu' a la tempe passe une rangee de boucles souples, puis en arriere sur le cou
retombe un noeud allonge; deux meches fortement enroulees se voient sur le cou (fig. 10)65.
Sur les revers de certains aurei, la coiffure d'Agrippina Minor se caracterise par des boucles
65 Cf. BMC Rom. Emp. I, pp. 175—176, nos 72—76, pl. 32, 24, 27; p. 176, nos 82—83, pl. 33, 5; p. 197, nos
231—233, pl. 34, 2; RIC I, p. 134, n° 92, pl. V, 91; G i a c o s a, op. cit., p. 109, pl. XII.
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