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https://doi.org/10.11588/diglit.12750#0058
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LES TEMPLES PAÏENS
le plus somptueux de Carthage,il se composait d'une cella avec cour, entou-
rée de portiques et annexes, notamment la salle des Archives publiques et
la Bibliothèque où Apulée' donna des leçons2.
H A M M A M-LIF (NABO)
Temple consacré à Esculapepar T. Julius Perseus, auprès des sources
thermales, Aquae Persianae, qu'il avait aménagées. Nous n'avons conservé
de cet édifice que la dédicace suivante, gravée sur une frise en marbre blanc
qui devait surmonter la porte d'entrée de la cella : Aesculapio T. Julius
Perseus, cond[uctor) quattuorp(ublicorum) A(fricae)3.
HENCIIIR-BEZ (VAZISABBA)
Temple construit à peu de distance du sanctuaire de Mercurius Sobrius
que nous décrirons plus loin et peu de temps avant celui-ci, c'est-à-dire
probablement en 210, par le même donateur P. Opstorius Saturninus, en
l'honneur de son undecimprimat. Il était accompagné d'une basilique —
aedem Aesculapio deopromissam, basilicae coliaerentem, dit une inscription
— acquise, elle aussi, par P. Opstorius Saturninus, ab eodem Opstorio empta,
et où fut déposée une statue d'airain, représentant un dieu accompagné
d'un cheval, signum dei cum equo ex aere4, peut-être un des Dioscures.
t. C. I. L., 9D7.
2. Apulée, Florid., IV, 18.
3. C. I. L , 997.
4. C. I. L., Sup., 11999. Les mots ex aede
velere in liane aedem munifieentia P. Ojislori
Salurnini, fllaminis) perp[etui) faetam ne
peuvent s'appliquer qu'au temple de Mercure,
puisque nous savons que celui-ci a clé cons-
truit par le donateur en l'honneur de son (la-
minât perpétuel, et qu'à cette époque, il avait
déjà fait construire le temple d'Eseulape avec
la basilique attenante, en l'honneur de son unde-
cimprimat. L'hypothèse contraire de Schmidt
est donc inadmissible.
LES TEMPLES PAÏENS
le plus somptueux de Carthage,il se composait d'une cella avec cour, entou-
rée de portiques et annexes, notamment la salle des Archives publiques et
la Bibliothèque où Apulée' donna des leçons2.
H A M M A M-LIF (NABO)
Temple consacré à Esculapepar T. Julius Perseus, auprès des sources
thermales, Aquae Persianae, qu'il avait aménagées. Nous n'avons conservé
de cet édifice que la dédicace suivante, gravée sur une frise en marbre blanc
qui devait surmonter la porte d'entrée de la cella : Aesculapio T. Julius
Perseus, cond[uctor) quattuorp(ublicorum) A(fricae)3.
HENCIIIR-BEZ (VAZISABBA)
Temple construit à peu de distance du sanctuaire de Mercurius Sobrius
que nous décrirons plus loin et peu de temps avant celui-ci, c'est-à-dire
probablement en 210, par le même donateur P. Opstorius Saturninus, en
l'honneur de son undecimprimat. Il était accompagné d'une basilique —
aedem Aesculapio deopromissam, basilicae coliaerentem, dit une inscription
— acquise, elle aussi, par P. Opstorius Saturninus, ab eodem Opstorio empta,
et où fut déposée une statue d'airain, représentant un dieu accompagné
d'un cheval, signum dei cum equo ex aere4, peut-être un des Dioscures.
t. C. I. L., 9D7.
2. Apulée, Florid., IV, 18.
3. C. I. L , 997.
4. C. I. L., Sup., 11999. Les mots ex aede
velere in liane aedem munifieentia P. Ojislori
Salurnini, fllaminis) perp[etui) faetam ne
peuvent s'appliquer qu'au temple de Mercure,
puisque nous savons que celui-ci a clé cons-
truit par le donateur en l'honneur de son (la-
minât perpétuel, et qu'à cette époque, il avait
déjà fait construire le temple d'Eseulape avec
la basilique attenante, en l'honneur de son unde-
cimprimat. L'hypothèse contraire de Schmidt
est donc inadmissible.