ET DE M DE VOLTAIRE. 81
mes vieux documens en rimes serviraient aux amu- -“
femens de mon pacificateur. Il n’y aura pas alsurément 1 1
autant de lacunes dans l’histoire que vous écrivez;
quil se trouve de vide dans notre campagne ; mais
notre inaction ne sera pas longue. Si nous suspendons
nos coups , ce n’est que pour frapper dans peu d’une
manière plus sûre et plus éclatante.
Je vous recommande les intérêts du siècle divin que
vous peignez si élégamment. J’aimerais mieux l’avoir
fait, que d'avoir gagné cent batailles.
Adieu , cher Voltaire ; lorsque votfs fesiez la guerre
à vos libraires et à vos autres ennemis , j’écrivais ; à
présent que vous écrivez , je m’esenme d’estoc et de
taille. Tel est le monde. /
Ne doutez pas de la parsaite amitié avec laquelle
je suis tout à vous.
F É D É R I C,
LETTRE X L I.
DE M. DE VOLTAIRE.
A Bruxelles , le j auguste.
"Vous dont le précoce génie
Poursuit sa carrière infinie
Du Parnasse aux champs des combats t
Défiant , d’un elsor sublime,
Et les obstacles de la rime
Et les menaces du trépas :
Amant fortuné de la gloire ?
Vous ave2 voulu que l’histoire
Gorresp, du roi de P.,, etc. s'çme II, F
mes vieux documens en rimes serviraient aux amu- -“
femens de mon pacificateur. Il n’y aura pas alsurément 1 1
autant de lacunes dans l’histoire que vous écrivez;
quil se trouve de vide dans notre campagne ; mais
notre inaction ne sera pas longue. Si nous suspendons
nos coups , ce n’est que pour frapper dans peu d’une
manière plus sûre et plus éclatante.
Je vous recommande les intérêts du siècle divin que
vous peignez si élégamment. J’aimerais mieux l’avoir
fait, que d'avoir gagné cent batailles.
Adieu , cher Voltaire ; lorsque votfs fesiez la guerre
à vos libraires et à vos autres ennemis , j’écrivais ; à
présent que vous écrivez , je m’esenme d’estoc et de
taille. Tel est le monde. /
Ne doutez pas de la parsaite amitié avec laquelle
je suis tout à vous.
F É D É R I C,
LETTRE X L I.
DE M. DE VOLTAIRE.
A Bruxelles , le j auguste.
"Vous dont le précoce génie
Poursuit sa carrière infinie
Du Parnasse aux champs des combats t
Défiant , d’un elsor sublime,
Et les obstacles de la rime
Et les menaces du trépas :
Amant fortuné de la gloire ?
Vous ave2 voulu que l’histoire
Gorresp, du roi de P.,, etc. s'çme II, F