DE M. DE VOLTAIRE.
249
Le plat ouvrage que le Te.ftame.nt de Bellisle ! -—
On prétend qu’on aura bientôt une nouvelle édition *761-
des Car et des Ah, ah! En attendant, on chante
Moife-Aaron.
LETTRE C X X I I.
A M. LE COMTE D’ ARGENTA L.
11 d’octobre.
J E m’arrache, pour vous écrire, à quelque chose
de bien singulier, que je fais pour vous plaire.
O mes anges! je réponds donc à votre lettre du
5 d’octobre.— Que ne puis-je en même temps tra-
vailler et vous écrire ! —Allons vite.
D’abord vous saurez que je ne suis point le Bonneau
duBertin des parties casuelles ; que je n’ai nulle part
à la tuméfaction du ventre de mademoiselle /Lzr;que
je ne lui ai jamais rien fait ni rien fait faire , ni rôle
ni enfant; qu’zL/de ne lui fut jamais destinée ; que
je souhaite passionnément qu Atide soit jouée par la
fille à Dubois, laquelle Dubois a, dit-on, des talens.
Ainsi , ne me menacez point, et ne prêchez plus les
saints.
Quant au Droit du seigneur, je n’ai jamais pris
Ximenès pour mon confident. Quiconque l’a instruit
a mal fait; mais Cicbillon fait encore plus mai. Le
pauvre vieux fou a encore les passions vives ; il est
désespéré du succés d’Oreste , et on lui a fait accroire
<|ue son Electre est bonne. Il se venge comme un sot.
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Le plat ouvrage que le Te.ftame.nt de Bellisle ! -—
On prétend qu’on aura bientôt une nouvelle édition *761-
des Car et des Ah, ah! En attendant, on chante
Moife-Aaron.
LETTRE C X X I I.
A M. LE COMTE D’ ARGENTA L.
11 d’octobre.
J E m’arrache, pour vous écrire, à quelque chose
de bien singulier, que je fais pour vous plaire.
O mes anges! je réponds donc à votre lettre du
5 d’octobre.— Que ne puis-je en même temps tra-
vailler et vous écrire ! —Allons vite.
D’abord vous saurez que je ne suis point le Bonneau
duBertin des parties casuelles ; que je n’ai nulle part
à la tuméfaction du ventre de mademoiselle /Lzr;que
je ne lui ai jamais rien fait ni rien fait faire , ni rôle
ni enfant; qu’zL/de ne lui fut jamais destinée ; que
je souhaite passionnément qu Atide soit jouée par la
fille à Dubois, laquelle Dubois a, dit-on, des talens.
Ainsi , ne me menacez point, et ne prêchez plus les
saints.
Quant au Droit du seigneur, je n’ai jamais pris
Ximenès pour mon confident. Quiconque l’a instruit
a mal fait; mais Cicbillon fait encore plus mai. Le
pauvre vieux fou a encore les passions vives ; il est
désespéré du succés d’Oreste , et on lui a fait accroire
<|ue son Electre est bonne. Il se venge comme un sot.