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Voltaire; Thurneysen, Johann Jakob [Oth.]; Haas, Wilhelm [Oth.]
Oeuvres Complètes De Voltaire (Tome Soixante-Deuxieme = Recueil Des Lettres, Tome VII): 1761-1762 — A Basle: De l'Imprimerie de Jean-Jaques Tourneisen, Avec des caractères de G. Haas, 1789 [VD18 90793455]

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https://doi.org/10.11588/diglit.49808#0417
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DE M. DE VOLTAIRE, 4C9
LETTRE CCI.
AU MEME.

5 de juin.

j-VlES divins anges, je suis aussi honteux que pénétré
de toutes vos bontés; je vous remercie de celles de
IV1. le comte de Choifeuk

xyôz.

M. Duclos me mande qu’on a rendu les annonces
des Cramer, si ridiculement saisies. Mes Commentaires
sont très-sévères, et doivent l’être, parce qu’il faut
qu’ils soient utiles; mais, après avoir critiqué en
détail, je prodigue les éloges en gros, j’encense
Corneille en général , et je dis la vérité à chaque
ligne de l’examert de ses pièces.
Je donne au public beaucoup plus que je
n’avais promis. Vous aurez bientôt le Jules-César de
Sh kespeare , traduit en vers blancs, imprimé à la
suite de Cinna, et la comparaison de la conspiration
contre Cesar avec celle contre Augufte5 vous verrez
sl je loue Corneille, et ShakcÇpeare vous fera bien rire.
La Place n’a pas traduit un mot de ShakcÇpeare.
Vous aurez aussi la traduction de l’Héraclius de

Caldéron', et vous rirez bien davantage. Que les
Français ne sont-ils dans la tactique ce qu’ils sont
dans le dramatique !
Tronchin ne sait ce qu’il dit; le lait d’ânelse m’a
fait mal. J’ai eu le malheur de travailler; mais il est
trop affreux de ne rien faire.
J’apprends dans l’instant qu’on vient d’enfermer,
 
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