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Voltaire; Thurneysen, Johann Jakob [Bearb.]; Haas, Wilhelm [Bearb.]
Oeuvres Complètes De Voltaire (Tome Soixante-Deuxieme = Recueil Des Lettres, Tome VII): 1761-1762 — A Basle: De l'Imprimerie de Jean-Jaques Tourneisen, Avec des caractères de G. Haas, 1789 [VD18 90793455]

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https://doi.org/10.11588/diglit.49808#0397
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DE M. DE VOLTAIRE. g8g

et je ne peux travailler dans l’état où je suis ; à peine
puis-je suffire à Pierre Corneille.
Nous avons ici le père de la petite qui vient
d’arriver de CaiTel pour voir sa fille. Celui-ci ne
sera jamais commenté , ou je fuis le plus trompé
du monde.
Eh bien, on vient encore de vous prendre Sainte-
Lucie et le dernier de vos vaisseaux qui revenait
de sile de Bourbon.
Pauvres Français ! vous n’aviez autre chose à
faire qu’à vous réjouir; de quoi vous êtes-vous
avisés de faire la guerre ?
Mes anges, vivez heureux. Je baise le bout de
vos ailes plus que jamais.

J’ai une ssuxion de poitrine, et je celle tou^
travail.

LETTRE CXCL

AU MEME.
Aux Délices, i ç de niai.

Je vous écris enfin, mes divins anges ; je resiuscite, et
il cst bon que vous sâchiez que c’est vous qui m’aviez
tué; c’est le tripot, c’est un travail forcé , c’est la rage
de vous plaire qui m’avait allumé le sang. J’avais,
depuis trois mois, une fièvre lente, et je voulais
toujours travailler et toujours me réjouir ; j’ai
succombé, je le mérite bien. Je n’ai pas encore
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