Académie des Sciences <Paris> [Hrsg.]: Machines et inventions approuvées par l'Académie Royale des Sciences depuis son établissement jusqu'à présent (1.1666/1701 (1735)) [Cicognara, 917A]

APPROUVÉES PAR l’ÂCADÉMIE

M A C H I N E

P O U R


Avant

1

N°.<3<5.

hi-

SCIER DES PLANCHES.

CE t t E machine ess: portée par deux chevalets A, B, Planche
sur lesquels sont attachées fixement deux coulisses h
C D, E F, liées à leurs extrêmités par des traverses ; c’esl Fig. I. &
sur ces coulisses que marche le train GHIKL, qui ren- E.
ferme la piece que Ton veut scier. Ce train est composé de
deux fortes planches HI, LK, dont l’uneHI, peut s’ap-
procher de l’autre L K, par le moyen des vis M, N ; ce qui
îert à fixer la piece à scier , ôt la tenir ferme sur son assise.

L’autre planche KL portc à. sca cxtrêmités des coussinets
tels que O , qui servent à soutenir les vis , ôc empêcher le
recul de la piece, si son poids ne suffisoit pas pour résister
à la poussée de la scie.

Au milieu des coulisses CD , EF, sont élevés vertica-
lement deux montans PQ, RS, aussi à coulisses, dans
lesquelles se meuvent les longs côtés de la scie. A la par-
tie inférieure de la scie, est un montant de fer T h , ôc un
levier TV ; ces deux pieces sont mobiles au point T, y
étant asTemblées par un boulon de fer. Le bout V du le-
vier est fixé au treuil X Y, en le traversant dans son mi-
lieu diametralement. Sur l’extrêmité X de ce treuii est
entée une chappe de fer & qui tient un second levier &
mobile dans cette chappe; ce levier engrene dans une
roue verticale b, dentée en rochet, & fixée au treuil c d;
elle est retenue par un cliquet ou pied-de-biche asfemblé
à charniere sur le chevalet B; le montant de fer T h tient
à i’étrier de la scie , ôt à la manivelle h i fixée au treuil

Pij