Académie des Sciences <Paris> [Hrsg.]: Machines et inventions approuvées par l'Académie Royale des Sciences depuis son établissement jusqu'à présent (1.1666/1701 (1735)) [Cicognara, 917A]

APPROUVÉES PAR l’AcADÉMIE. 143

B ALANCE

ARITHMETIQUE,

bnExb'îi fïl?1

XNVENTEE

Avânt
1699.
N a. 4;.

PAR M. CASSINI,

DE L’ACADÉMIE ROYALE DES SCIENCES.

CEtte balance est un peson à fléau ; c*est une vergë
AB suspendue en sonmilieu Cà un crocbet fixe : elle
est divisée dans toute sa longueur en parties égales, a
commencer au point de suspension , où est marqué O , en
allant de part en part vers A & vers B.

Cette balance sert à conuoître ie poids, & le prix des
marchandises.

Lorsqu’on veut les peser on les suspendà l’un des bras le
plus près quil est posiible du point desuspension ou du point
C, & faisant couler sur l’autre bras un contrepoids d’une
pesanteur connue , le point de la division auquel ce con-
trepoids tiendra le bras en équilibre, indiquera le poids
de la marchandise , comme dans les pesons ordinaires.
Pour cet usage il faut que la verge soit simplement suspen-
due par un axe, & qu’il n*y ait point de coulant comme
dans cette figure au point C, afin de pouvoir approcher
ce que l’on veut peser le plus près qu’ii est poisible du
point de suspension.

Pour connoître ie prix des marchandises par le moyen
de cette balance, lorsque le prix d’une unité de cette es-
pece sera connu , on mettra la marchandise soutenue par
un cordon comme en D sur Ja division d’un des bras, qui
sera l’exposant du prix de la marchandise, Par exemple, si