Académie des Sciences <Paris> [Hrsg.]: Machines et inventions approuvées par l'Académie Royale des Sciences depuis son établissement jusqu'à présent (1.1666/1701 (1735)) [Cicognara, 917A]

APPR.OUVÉES PAR L’AcADiMlE. loi

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MONOCHORDE,

I N V E N T Ê

PAR M. CARRÉ»

DE L’AGADÉMIE ROYALE DES SCIENCES.

CEtte macliine ell composée de quatre sautereaux po-
sés à plat, 6c attachés sur les quatre planches ABCD,
qui sont eües-mêmes fixées dans le fond de la boîte. Cha-
que planche A porte un ressort G, qui entre dans une ou-
verture faite à la partie inférieure du sautereau; l’autre ex-
trêmité eh tirée par un cordon qsi passe sur une poulie y
& qui est ensuite dirigé à la poulie I fixée devant une ou-
vertureL pratiquée au long côté de la boîte devant ces
mêmes pouiies. La poulie M sert à diriger un second cor-
don pour prendre le second sautereau B; il en est de mê-
me pour le trnisieme, ôc pour îe quatrieme. Ces saute-
reaux ont chacun ieurs cordes, qui sont attacluses aux
extrêmitésdelaboîte,& posées devantdes coulisies, telles
que N P O ; |a partie P est mobile sur la piece N O qui est
fixe. La piece P porte une équerre Q asisujettie par une vis,
derriere laquelle est un ressort quipousse i’e'querre par son
extrêmité R , ôc lui fait pincer la corde , étant appuyée
derriere par un petit support de bois. II n’y a cependant
que trois coulifîes, parce que celiedu milieu sert àdeux
sautereaux ; sur chacune des coulisises sont les divisions des
notes de l’o6lave entiere. Dans les intervalles que lescou-
lisises -laifîent entr’elles, on a pratiqué d’autre supports ST,
qui portent des alidades qui ddbordent dessusles divisions.

Àvant

i ô'pp.

N°. 28.