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APPROUVÉES PAR l’AcâDÉ MIE, 211

MMMMMMMMMM 1701.

N°, 6<*

MACHINE —

P O U R

HEMEDIER A LA FUMÉE»

PROPOSÉE

PAR M. D E FARGUES.

ÂBCDest une cage solidement attachée surle dessus pI0#
du tuyau de la cheminée G; cetre cage renferme un cone
EF, creux ôt tronqué , dont on a ôté une partiedu pour-
tour. La base F D est formée par une portion de cercle.

La partie supérieure E est tout-à-fait pleine ; ces sortes de
conessont ordinairement appellés chapeaux: celui-cipeut
toumerlibrement sur son axe, ôc est élevé un peu au-dessus
des bords de la cheminée; il porte dans son milieu un cer-
cle H garni de pointes de fer , sur lequel pafîe une chaî-
nesans fin, qui passe aussi sur une roue I pareillement gar^
nie de pointes de fer, ôc fixéeau milieu dela tige d'une
girouette LM; d’oii il suit que la girouette ne peut tour-
ner sans que la roue I ne tourne ausÏÏ, ôc par conséquent ne
fasse tourner le chapeau H, lequel par ce mouvement pré-
sentera son côté plein au vent, pourvû que le milieu de ce
côté plein ait été une fois pofé dans la dire&ion de cette gi-
rouette, ôc tourné d’un côté opposé.

De çette màniere, si la girouette prendla situation L /, Hg» He
le chapeau fera le chemin HA, ôc par conséquents'oppo-
sera au vent, en donnant la liberté à la fumée de sortir
hors du tuyau. II y a cependant certains cas oii la machine
ae remedieroit peut-être pas à la fumée. Par exemple, lors*

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