Académie des Sciences <Paris> [Hrsg.]: Machines et inventions approuvées par l'Académie Royale des Sciences depuis son établissement jusqu'à présent (1.1666/1701 (1735)) [Cicognara, 917A]

Recueil des Machinesj

' Avant

I <>99.

M A C H I N E Situ

P O U R

BATTRE DES PILOTIS.

LÀ grande roue A B estsupportée par son axe C, & sur ^

deux montans qui lui permettent dc tourner. Cemê- ’
me axe prolongé porte trois roues D, E, F? posées àdistan-
ces égales l’une de l’autre. Chaque circonférence est gar-
nie de six fourchettes de fer , comme la roue D le fait voir
par les chiffres 1,2 ,3,4,5,6: ces fourchettes sont es-
pacées également.

GHestun chevalet, dans la largeur duquel sont pra-
tiquées trois séparations I, L. Les côtés intérieurs de
chaque séparation sont faites en coulisfes, ôc contiennent
des poulies renfermées dans leurs chapes, qui peuvent se
mouvoir de bas en haut, & de haut en bas par le moyen
des vis M, N, O, qui portent sur les extrêmités supérieu-
res, &dontles écrous sontfaitdans répailseur du chevalet.

L’usage de ces vis ell de bander plus ou moins les cordes
auxquelles tiennent les moutons.

A la partie supérieure de la machine, qui est le chapeau
PQ , sont pareillement pratiquées trois autres pouîies qui
re'pondent aux ouvertures I, K, L du chevalet GH, de
maniere que chaque roue comme D, sa pouliesupérieure,

& son inférieure I, se trouvent dans le même plan
vertical. Sur chacune de ces roues, & sur îeurs poulies
correspondantes, palse une corde garnie de noeuds, que
Ton nommera chaîne sans sin4 La difiance de chaque nœud