Académie des Sciences <Paris> [Hrsg.]: Machines et inventions approuvées par l'Académie Royale des Sciences depuis son établissement jusqu'à présent (1.1666/1701 (1735)) [Cicognara, 917A]

Recueil des MachinesJ

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^Avârïc

MACHINE

l6ÿÿ.

N°. 6.

POUR ÉLEVER L’EAU»

INVENTÉE

PAR M. PERRAULT,

DE L’ACADÉMIE ROYALE DES SCIENCES.

CEtte machine, qui peut servir à élever de Feau
sans frottement, est composée, comme les précé-
dentes, d’un esïleu AA, qui traverse une poulie B, îur la- Fig. I;
quelle la corde GC est entortillée, & qui va palser au
travers de la main D. L'essieu AA est attaché par les ca-
blesEE au haut de la machine; & il a encore deux autres
cables FF quivont passer sous le tonneau G, pour retour-
ner s’attacher auisi au haut de la machine : le tonneau a un
essieu de même que Ja poulie, ôc ces deux essieux sont en-
fermés entre lesquatre montans qui les empêchent de va-
ciller.

Quandon tirela corde C, elle fait que le rouleau AA
s’entortillant aux cables EE monte en haut avec la pou-
lie, Ôc qu’en même-temps il éleve le tonneau qui rencon-
trant, lorsqu’il est en haut, la barre H, lui fait verser l’eau Fig. IIL:
dans le réservoir I, parce que la barre faisant baisser l’un
des bôuts du fer coudé K , l’autre bout fait ouvrir la sou-
pape L, laquelle s’ouvre aussi lorsque le tonneau étant
descendu dans l’eau s’y enfonce par sa pesanteur; 6t l’eau
y entre facilement, à cause que l’essieu qui entretient le
tonneau a des ouvertures qui donnent passage à l’air qui en
sort à mesure que l’eau y entre, & cela fait que le ton-