Académie des Sciences <Paris> [Hrsg.]: Machines et inventions approuvées par l'Académie Royale des Sciences depuis son établissement jusqu'à présent (1.1666/1701 (1735)) [Cicognara, 917A]

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Recueil dss Machines,

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1 699-

N°.42.

& 43.

MACHINE

P O ü R

attirer des fardeaux.

CEtte machine est compofêed’une grande roue AB3 P^anche
dont Farbre CD est en vis sans fin: cetarbre Ôc la roue
sont souterius par les deux niontans EF, sur lesquels eile IG’ *
tourne iibrement.

Dessbus la vis sans fin est une roue O R, dont la circon-
férence estgarnie de cheviiies ou mentonnets, & qui en-
grene dans la vis sansfin; au centre de cettemême roue,
qu’on appellera rouç moyenne, sont fixés deux rouets G, H, P IAnche
appuyés sur quatre montans, sur lesquels la roue moyenne
& les rouets peuvent aisément circuler : les deux montans
extérieurs, tels quel, vont joindreleursopposésintérieurs
par une pieceLM qui les traverse aux extrêmités, ausquelles
sont de petitespoulies qui rouient sur le plat de la circon-
férence de la roue moyenne. Au bas des mêmes montans
sont d’autres poulies destindes au même usage que ies pre-
mieres, c’est-à-dire, que ces deux poulies, jointes à deux
autres établies au côté opposé, servent à contenir la roue
moyenne & sempêchent de vaciiler.

Deux hommes que son fait marcher dans Tintérieur
de la grande roue AB, font mouvoir la machine ; l’onvoit
que cette roue circulant, lavis sans fin fàit aussi tourner la
roue moyenne, ôc celle-ci les rouets qui sont fixés à son
arbre ; le cordage attaché au poids étant roulé sur les rouets,
ii s’ensuivra qu’agissant ensemble ils attireront le fardeau ,

( sous lequelilfaudramettre desrouleaux). Cette machine
peut aisément être transportée, puisqu’elle est montée sur
Rec, dcs Machines. Tome I. R