'jyS Recueil des Machines
pmmummmm. eii sortaiit de l’eau se présenteiit toujours sur leur plat, &
1699. entraînent avec elles, ( après leur aètion ) une nape d’eau ,
N°. 5*4. qui est un obstacle à vaincre, ce qui n’arriveroit pas si la
--rame sortoit de l’eau par son tranchant.
L’Auteur a donné un moyen qui remédie à cet incon-
vénient, ôc que l’on va décrire ci - après N 9.y
COMPARAISON DES RAMES ORDINAIRES
avec les Rames tournantes.
ON a considéré le mouvement que sait un bâtimenr
par le moyen des rames Ôc des hommes qui les font
mouvoir, comme celui d’une galere. L’esfort que les hom-
mes font sur le manche de la rame, ôt la résistance par-
îiale de l’eau qui se fait à l’autre grand bout de la même
rame , se font sentir au point d’appui, où la rame est sou-
tenue par le bâtiment. Ce point est comme ie soutien
d’unlevierordinaire,qui porte toujours la somme de deux
poids qui sont aux extrêmités , en y ajoutant la pesanteur
propre du levier, en quelque raison ou réciprocation que
soient les poids ou les forces appliquées. Ainst plus il y
aura de force au petit bout de la rame, ôt de réststance
au plus long bout a proportion, plus le point d’appui re-
cevra d’imprelîion. Une galere iroit donc austi vîte avec
deux rames seulement, qu’elle va avec toutes celles qu’on
y emploie, s’il étoit possible de faire mouvoir ces deux
rames ave.c toutc la chiourme, ôc avec une vîtesse égale,
ôc aussi que ces rames eussent la largeur ôc la force né-
cessaires.
Ces réssexions ont occasionnè îa découverte des rames
perpendiculaires;outre que les premieresne font que sseu-
rer l’eau quand la mer est agitée, Ôc que les vagues sont
grandes, souvent les rames ne prennent point d’eau, ôc
pmmummmm. eii sortaiit de l’eau se présenteiit toujours sur leur plat, &
1699. entraînent avec elles, ( après leur aètion ) une nape d’eau ,
N°. 5*4. qui est un obstacle à vaincre, ce qui n’arriveroit pas si la
--rame sortoit de l’eau par son tranchant.
L’Auteur a donné un moyen qui remédie à cet incon-
vénient, ôc que l’on va décrire ci - après N 9.y
COMPARAISON DES RAMES ORDINAIRES
avec les Rames tournantes.
ON a considéré le mouvement que sait un bâtimenr
par le moyen des rames Ôc des hommes qui les font
mouvoir, comme celui d’une galere. L’esfort que les hom-
mes font sur le manche de la rame, ôt la résistance par-
îiale de l’eau qui se fait à l’autre grand bout de la même
rame , se font sentir au point d’appui, où la rame est sou-
tenue par le bâtiment. Ce point est comme ie soutien
d’unlevierordinaire,qui porte toujours la somme de deux
poids qui sont aux extrêmités , en y ajoutant la pesanteur
propre du levier, en quelque raison ou réciprocation que
soient les poids ou les forces appliquées. Ainst plus il y
aura de force au petit bout de la rame, ôt de réststance
au plus long bout a proportion, plus le point d’appui re-
cevra d’imprelîion. Une galere iroit donc austi vîte avec
deux rames seulement, qu’elle va avec toutes celles qu’on
y emploie, s’il étoit possible de faire mouvoir ces deux
rames ave.c toutc la chiourme, ôc avec une vîtesse égale,
ôc aussi que ces rames eussent la largeur ôc la force né-
cessaires.
Ces réssexions ont occasionnè îa découverte des rames
perpendiculaires;outre que les premieresne font que sseu-
rer l’eau quand la mer est agitée, Ôc que les vagues sont
grandes, souvent les rames ne prennent point d’eau, ôc