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Recueil des Machines depuis 1666 jusqu'à 1699
DOI article:No. 6
DOI Page / Citation link:https://doi.org/10.11588/diglit.30634#0056
Avatlt
i tfpp.
N°. d.
518 Recueil des Machines
neau ne s’emplit que j’usqu’aux essieux, & queiepasta^e
que Fair trouve par leurs ouvertures, aide à faire sortk
l’eau , lorsque la soupape étant ouverte, elle coule dans le
réservoir par le goulet M.
-- Cette machine est plus simple que les deux aütres dans
Fig. I, 8c ce qui appartient à l’élévation ; mais elle ne le fait pas avec
III. tant de force , parce qu'on suppose que la corde C est ini>
médiatement tirée avec les bras, & non par le moyen des
leviers. II faut remarquer que dans la machine ci-desfus de
laplanche y, les leviers n’agissent pas comme dans
ceîle de la planche N p 4, en appuyant dessus, mais enles
levant, ce qui est fait pour la commodité des mouvemens
qui sont mieux placés derriere la machine, que s’ils étoienC
du côté que le fardeau est élevé : car pour ce qui estde ces
deux manieres de faire agir les leviers, Pune revient à l’au*
tre ; parce que si l’on ne peut pas faire autant tourner le
rouîeau en levant les leviers qu’on ie fait en les abaisfant,
il est vrai aulsi qu’on le fait avec plus deforce, un homme
ne pouvant agir en appuyant que par sa pefanteur ; au lieu
qu’il peut remuer en levant ie double de sa pesanteur.
II n’est pas difficile de comprendre que les machines
précédentes agissentsans frottement, &qu’elles n’ont point
cet obstacle, qui dans toutes îes autres re'ftste à ia puiiïan-
ce qui les remue, à proportion que le fardeau est plus
pesant : parce que ne s’agissant que du pliement des ca-
bles, bien loin que la roideur que leur donne le poids qu’ils
soutiennent répugne à leurpliement, ilest vrai au contraire
que plus le cable est étendu par la pesanteur du fardeau 5
ôt plus ii a de disposition à se plier : car il faut considérer
que comme pour le pliement d’un cable il eft néceiTaire
que les parties qui sont au côté où ii se plie, s’accourciiïenp,
il est certain que cequi dispose ces pardes à s’accourcir ,
dispose le cable à se plier : & il est évident que plus les
parties ont été alongées, & plus elîes d^mandent à se rac**
courcir quand la cause qui ies alongeoit vient à cesser;
i tfpp.
N°. d.
518 Recueil des Machines
neau ne s’emplit que j’usqu’aux essieux, & queiepasta^e
que Fair trouve par leurs ouvertures, aide à faire sortk
l’eau , lorsque la soupape étant ouverte, elle coule dans le
réservoir par le goulet M.
-- Cette machine est plus simple que les deux aütres dans
Fig. I, 8c ce qui appartient à l’élévation ; mais elle ne le fait pas avec
III. tant de force , parce qu'on suppose que la corde C est ini>
médiatement tirée avec les bras, & non par le moyen des
leviers. II faut remarquer que dans la machine ci-desfus de
laplanche y, les leviers n’agissent pas comme dans
ceîle de la planche N p 4, en appuyant dessus, mais enles
levant, ce qui est fait pour la commodité des mouvemens
qui sont mieux placés derriere la machine, que s’ils étoienC
du côté que le fardeau est élevé : car pour ce qui estde ces
deux manieres de faire agir les leviers, Pune revient à l’au*
tre ; parce que si l’on ne peut pas faire autant tourner le
rouîeau en levant les leviers qu’on ie fait en les abaisfant,
il est vrai aulsi qu’on le fait avec plus deforce, un homme
ne pouvant agir en appuyant que par sa pefanteur ; au lieu
qu’il peut remuer en levant ie double de sa pesanteur.
II n’est pas difficile de comprendre que les machines
précédentes agissentsans frottement, &qu’elles n’ont point
cet obstacle, qui dans toutes îes autres re'ftste à ia puiiïan-
ce qui les remue, à proportion que le fardeau est plus
pesant : parce que ne s’agissant que du pliement des ca-
bles, bien loin que la roideur que leur donne le poids qu’ils
soutiennent répugne à leurpliement, ilest vrai au contraire
que plus le cable est étendu par la pesanteur du fardeau 5
ôt plus ii a de disposition à se plier : car il faut considérer
que comme pour le pliement d’un cable il eft néceiTaire
que les parties qui sont au côté où ii se plie, s’accourciiïenp,
il est certain que cequi dispose ces pardes à s’accourcir ,
dispose le cable à se plier : & il est évident que plus les
parties ont été alongées, & plus elîes d^mandent à se rac**
courcir quand la cause qui ies alongeoit vient à cesser;