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Archives alsaciennes d'histoire de l'art — 7.1928

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Walter, Joseph: Les deux roses du transept sud de la cathédrale de Strasbourg
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https://doi.org/10.11588/diglit.62603#0027

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LES DEUX ROSES DU TRANSEPT SUD
DE LA CATHÉDRALE DE STRASBOURG
par JOSEPH WALTER
AUCUNE partie de la cathédrale de Strasbourg n’a été étudiée, ces derniers
temps, avec autant de zèle que le transept sud. L’architecture, par rapport
à la réception résolue du style gothique, la statuaire du double portail et du
Pilier du Jugement dit le Pilier des Anges ont donné lieu à des publications
auxquelles un esprit parfois autre que purement archéologique n’était pas
étranger. Mais le dernier mot n’est pas dit et tout n’a pas été traité avec le
même souci et respect que revendiquent ces merveilles.
C’est le cas du cycle très important que représentent les verrières des deux
roses de la façade de ce même transept sud. Il n’y a pas moins de 34 médaillons
historiés à étudier, en plus des inscriptions assez longues.
Les érudits, en tant qu’ils peuvent revendiquer ce titre, s’attardent de plus
en plus aux critiques stylistiques de la statuaire, aux questions techniques
ou similaires. C’est un engoûment et une faiblesse. Pour rendre justice au
génie du xme siècle, qui fut d’une concision et d’une richesse incroyables, il
faudra nécessairement recourir aux sources d’inspiration de ces thèmes.
Ainsi que l’édifice ne pouvait sortir de terre par la bonne volonté ou l’esprit
de sacrifice seul, même du meilleur des architectes sans le guide du génie
de la théologie artistique, ainsi l’histoire de l’art ne saurait comprendre son
rôle si elle ne cherchait pas ses lumières auprès des auteurs qui seuls ont le
secret de vérifier le langage des pierres et de faire rutiler les couleurs
Qui sait lire dans les encyclopédies de pierre et de verre que sont les cathé-
drales ne sera pas étonné de trouver dans les roses dont nous nous proposons
l’étude, une idée qui forme un ensemble iconographique et qui complète celui
de cette partie de l’édifice. Cette étude s’impose donc pour plusieurs
raisons : d’abord parce qu’elle est indispensable à la compréhension totale de
ce cycle, ensuite parce que nous nous trouvons dans l’heureuse possibilité de
 
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