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Walter, Joseph: Un manuscrit liturgique du couvent des pénitentes de Sainte-Marie-Madeleine de Strasbourg de 1490: (ritus administrandi infirmos et sepeliendi)
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de Strasbourg ont eu la
bonne fortune d’acquérir,
pour le compte d’un
généreux donateur, le
Baron Albert de Dietrich,
à la Vente Louis-Auguste
Himly de Paris, en
juin 1928 (N° 176 du
catalogue). Il mesure
21 X 15 cm. et contient
24 feuillets de parche-
min. Nous donnons une
reproduction de la reliure,
intéressante par son orne-
mentation, faite de filets
et de rinceaux et d’un
spécimen de texte (fig. 31
et 32), décoré d’une belle
initiale. Ce texte est écrit
à l’encre noire, toutes
les capitales alternative-
ment en rouge et en
bleu et certaines initiales
ornées ou dorées.
Etant donné l’intérêt
local de ce manuscrit
et le mouvement de l’his-
toire de la liturgie qui se
manifeste actuellement
dans certains milieux, il
convient de le feuilleter
avec quelque attention. Nous constatons, dès le début, l’identité de deux
noms que nous venons de citer : Paul Munthart et Engelin de Brunswick
avec ceux qui figurent en tête du manuscrit. Ils en sont les auteurs.
En substance il y est dit (f 1 r. et v.) : La dissemblance des rites est
parfois la cause de dissentions parmi les clercs, malgré que tous doivent se
sentir unis par le lien de la paix. C’est pour cela que nous Paul Munthart,
prévôt de l’église Saint-Pierre-le-Jeune, licencié en droit canon, supérieur et
aumônier des sœurs pénitentes de Sainte-Marie-Madeleine, et Engelin de
Brunswick, maître ès arts et licencié en théologie, confesseur des dites
sœurs, agissant au nom de la Sœur Supérieure, avons réuni toutes les
31. Reliure du Rituel des Pénitentes de Sainte-Madeleine,
Strasbourg 1490. Cabinet des Estampes, Strasbourg. 21:15 cm.
de Strasbourg ont eu la
bonne fortune d’acquérir,
pour le compte d’un
généreux donateur, le
Baron Albert de Dietrich,
à la Vente Louis-Auguste
Himly de Paris, en
juin 1928 (N° 176 du
catalogue). Il mesure
21 X 15 cm. et contient
24 feuillets de parche-
min. Nous donnons une
reproduction de la reliure,
intéressante par son orne-
mentation, faite de filets
et de rinceaux et d’un
spécimen de texte (fig. 31
et 32), décoré d’une belle
initiale. Ce texte est écrit
à l’encre noire, toutes
les capitales alternative-
ment en rouge et en
bleu et certaines initiales
ornées ou dorées.
Etant donné l’intérêt
local de ce manuscrit
et le mouvement de l’his-
toire de la liturgie qui se
manifeste actuellement
dans certains milieux, il
convient de le feuilleter
avec quelque attention. Nous constatons, dès le début, l’identité de deux
noms que nous venons de citer : Paul Munthart et Engelin de Brunswick
avec ceux qui figurent en tête du manuscrit. Ils en sont les auteurs.
En substance il y est dit (f 1 r. et v.) : La dissemblance des rites est
parfois la cause de dissentions parmi les clercs, malgré que tous doivent se
sentir unis par le lien de la paix. C’est pour cela que nous Paul Munthart,
prévôt de l’église Saint-Pierre-le-Jeune, licencié en droit canon, supérieur et
aumônier des sœurs pénitentes de Sainte-Marie-Madeleine, et Engelin de
Brunswick, maître ès arts et licencié en théologie, confesseur des dites
sœurs, agissant au nom de la Sœur Supérieure, avons réuni toutes les
31. Reliure du Rituel des Pénitentes de Sainte-Madeleine,
Strasbourg 1490. Cabinet des Estampes, Strasbourg. 21:15 cm.