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Archives alsaciennes d'histoire de l'art — 7.1928

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Riff, Adolphe: Les trésors d'orfèvrerie des corporations strasbourgeoises
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https://doi.org/10.11588/diglit.62603#0101

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comme affectant la forme d’un raisin. C’est également là un type carac-
téristique pour le xvne siècle ; la paroi est à bossage, analogue au
hanap de Ph.-J. Ehret
du Musée des Arts Dé-
coratifs (Fig. 40), qui
pèse 190 gr.
La plus belle pièce du
trésor devait être la coupe
offerte par Isaac Faust
et symbolisant la nais-
sance de Vénus ; elle était
en forme de coquille, dont
émergeait une statuette de
la déesse, tandis que le
pied était représenté par
une figurine de Neptune.
Les dédicaces, accom-
pagnées du nom, des ar-
moiries du donateur et
d’une date étaient gravées ;
elles sont parfois assez
longues, rédigées en vers,
d’ailleurs assez maladroits.
Il y est fait parfois allu-
sion aux événements de
l’époque, on y trouve
mentionné, à côté des
vœux habituels de bonne
santé, d’union, le désir
de voir conclure une paix
bienfaisante.
Les donateurs sont des
artisans qui ont joué un
rôle dans la vie corpora-
tive, nous y trouvons des
noms connus : Joachim et
. , . 40. Hanap de l’orfèvre strasbourgeois Ph.-J. Ehret. Vers
André Brackenhofer, mem- l6so_ (Haut. 2O 3 cnu) Musée des Arts Décoratifs, Strasbourg,
bres d’une des plus vieilles
familles strasbourgeoises. Caspar Cameel, un horloger réputé, Michel
Schneider, le serrurier de la Ville, les armuriers Feigler, puis Sébastien
Kugler, membre d’une famille qui a exercé pendant plusieurs générations
 
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