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Bulletin de la Société pour la Conservation des Monuments Historiques d'Alsace — 2.Sér. 5.1866-1867

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[Procès-verbaux des séances]
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Séance du Comité du 10 décembre 1866
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https://doi.org/10.11588/diglit.19863#0028

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— 18 —

Dictionnaires topographiques des départements de VEérault, du Mor-
bihan, de la Nièvre, des Basses-Pyrénées et du Tarn.

M. le président donne ensuite connaissance de plusieurs mémoires qui
lui ont été adressés dans l'intervalle des deux séances.
Fibuie 1° Un mémoire de M. Levrault, sur une fibule trouvée à Finhey, près

trouvée à Finhey, . , ,

prèsd'Obernai. d'Obernai. M. Levrault estime que cet objet, dont il fait don à la Société,
est d'origine gallo-romaine, peut-être même de provenance celtique. Ce
qui lui paraît surtout digne d'attention, c'est l'endroit même où se fit la
découverte. Le rapport renferme des renseignements très-précieux sur
l'ancien village de Finhey, dont on peut encore reconnaître le développe-
ment en suivant d'anciens fossés aujourd'hui transformés en chemin d'ex-
ploitation. Le comité vote l'impression du Mémoire.
Rapport de 2° Un rapport sur l'église de Singrist, par M. l'abbé Appréderis, curé

'abbé Appréd
s sur l'église
de Singrist.

Mémoire
de M. Levrault

à ce sujet.

M. l'abbé Appréde-
ris sur régiise de cet endroit

« L'église de Singrist, construite et desservie par les bénédictins de Mar-
moutier, dit M. Appréderis, est une de ces modestes églises de cam-
pagne, comme on en voyait tant se grouper autour d'édifices plus impor-
tants, mais qui disparaissent peu à peu pour faire place à des églises plus
vastes. La tour, dans sa partie inférieure, sert de chœur. La construction
remonte à la fin du treizième siècle, mais de cette construction ancienne
le chœur seul est resté. La nef primitive, sans doute trop étroite pour les
besoins de la population, fut démolie à la fin du quinzième ou au com-
mencement du seizième siècle. Le style des six fenêtres géminées qui
l'éclairent, ainsi que les portes, ne laissent aucun doute à cet égard. Enfin,
en 1721, on perça un œil-de-bœuf dans le mur occidental, afin de donner
du jour à une tribune, et à cette époque aussi fut refaite ou restaurée la
toiture, car nous avons trouvé cette même date de 1721, empreinte sur
une tuile quand la couverture fut reprise cette année.

«Le chœur est voûté. Deux arcs en ogive s'élèvent sur quatre culs-de-
lampe et supportent les triangles de la voûte. La clef, ornée de feuilles de
chêne, est de 50 centimètres plus élevée que les formerets. Dans l'origine,
deux fenêtres géminées éclairaient le chœur, l'une surmontée d'un quatre-
feuilles, percée dans le mur du midi, l'autre surmontée d'un trèfle dans le
mur de l'est. Cette dernière a son axe à environ 30 centimètres à gauche
de la perpendiculaire abaissée du sommet du formeret. La fenêtre du mur
nord fut percée il y a une vingtaine d'années seulement. On détruisit alors
le tabernacle destiné à la conservation du saint Sacrement. Nous en avons
retrouvé des débris qui feraient penser qu'il ne remontait pas au delà du
quinzième siècle, comme ceux qu'on voit dans l'église d'Allenwiller, Jet-
 
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