DOI Heft:
[Mémoires]
DOI Artikel:Straub, A.: Tapisseries de Neu Willer (Bas-Rhin)
DOI Seite / Zitierlink: https://doi.org/10.11588/diglit.19863#0203
— 57 —
QUATRIÈME TAPISSERIE.
1. Châtiment d'un sacrilège.
Un personnage, revêtu d'une armure, perd la raison et se ronge la
main, pour avoir voulu violer le tombeau du saint.
tyostlbtst . mort. Mtsinntg . ber. st'tt. grop . )txkaûf.
(Celui qui brisa son tombeau, devint furieux.)
2. Guérison de plusieurs paralytiques et d'un aveugle.
Saint Adelphe paraît dans un nuage au-dessus de l'autel. A ses pieds
plusieurs malheureux, parmi lesquels un musicien, sa vielle sur le dos, et
un petit enfant. Le phylactère porte la légende :
tutd). ntitdjet. er. bie. Inmen. gcrûï». ber. blinbe. gesod).
(Aussi il rend l'usage des membres aux perclus, l'aveugle recouvre la
vue.)
3. Résurrection d'une jeune fille tombée dans un puits.
Ijie, erqnidut. er, Me ; jungfwnt l h , brunneii * nls. sie ♦ rocs, bot.
(Ici il rend la vie à la jeune fille tombée dans un puits, où elle avait
perdu la vie.)
4. Le saint préserve de la mort un ènfant tombé dans une chaudière
remplie d'eau bouillante.
ÎDitb. ertost. bos ; Junt, in . bent. $md . 1153, hetsser. not
(Et il préserve de toute brûlure l'enfant tombé dans la chaudière.)
5. Exhibition solennelle des reliques de saint Adelphe.
Ce fait remonte à 1465.
bar. ttoft), roort. tr. Ijte. gejcnget. mit. tube. unb. grosscu . erra,
(Ensuite on montra ici ses reliques avec grande solennité.)
6. Saint Adelphe devenu à Neuwiller le refuge et le secours des mal-
heureux.
I)ie, sudjen , in . bie, siner. genoben . unb, tylfft, begeren.
(C'est ici que s'adressent à lui tous ceux qui invoquent son secours et
son assistance.)
Ces tapisseries, les plus complètes et les plus remarquables qui aient
été conservées en Alsace, étaient, il y a quelques années, presque mé-
connaissables et dans le plus désolant état de délabrement. Elles ont été
depuis nettoyées avec soin, restaurées en partie et garanties contre les in-
jures, aux frais de la Société française d'archéologie, sur la proposition
faile, au Congrès de Rheims, en 1860, par le signataire de cette notice.
L'abbé A. Straub.
QUATRIÈME TAPISSERIE.
1. Châtiment d'un sacrilège.
Un personnage, revêtu d'une armure, perd la raison et se ronge la
main, pour avoir voulu violer le tombeau du saint.
tyostlbtst . mort. Mtsinntg . ber. st'tt. grop . )txkaûf.
(Celui qui brisa son tombeau, devint furieux.)
2. Guérison de plusieurs paralytiques et d'un aveugle.
Saint Adelphe paraît dans un nuage au-dessus de l'autel. A ses pieds
plusieurs malheureux, parmi lesquels un musicien, sa vielle sur le dos, et
un petit enfant. Le phylactère porte la légende :
tutd). ntitdjet. er. bie. Inmen. gcrûï». ber. blinbe. gesod).
(Aussi il rend l'usage des membres aux perclus, l'aveugle recouvre la
vue.)
3. Résurrection d'une jeune fille tombée dans un puits.
Ijie, erqnidut. er, Me ; jungfwnt l h , brunneii * nls. sie ♦ rocs, bot.
(Ici il rend la vie à la jeune fille tombée dans un puits, où elle avait
perdu la vie.)
4. Le saint préserve de la mort un ènfant tombé dans une chaudière
remplie d'eau bouillante.
ÎDitb. ertost. bos ; Junt, in . bent. $md . 1153, hetsser. not
(Et il préserve de toute brûlure l'enfant tombé dans la chaudière.)
5. Exhibition solennelle des reliques de saint Adelphe.
Ce fait remonte à 1465.
bar. ttoft), roort. tr. Ijte. gejcnget. mit. tube. unb. grosscu . erra,
(Ensuite on montra ici ses reliques avec grande solennité.)
6. Saint Adelphe devenu à Neuwiller le refuge et le secours des mal-
heureux.
I)ie, sudjen , in . bie, siner. genoben . unb, tylfft, begeren.
(C'est ici que s'adressent à lui tous ceux qui invoquent son secours et
son assistance.)
Ces tapisseries, les plus complètes et les plus remarquables qui aient
été conservées en Alsace, étaient, il y a quelques années, presque mé-
connaissables et dans le plus désolant état de délabrement. Elles ont été
depuis nettoyées avec soin, restaurées en partie et garanties contre les in-
jures, aux frais de la Société française d'archéologie, sur la proposition
faile, au Congrès de Rheims, en 1860, par le signataire de cette notice.
L'abbé A. Straub.