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Il est regrettable que la fin du millésime soit effacée. D'après Strobel,
Jérôme Gebweiler est mort vers 1540. Obligé de quitter Strasbourg dans
les troubles de la révolution religieuse, il se réfugia à Haguenau, où il fut
mis à la tête du collège de la ville. Il y mourut, et ses fils, dont l'un, Pro-
tais Gebweiler, fut curé de Saint-George en 1550, lui posèrent ce monu-
ment de piété filiale.
M. Guerber pense que l'illustre pédagogue a dû être inhumé dans
l'église des Dominicains, puisque c'est tout près du cloître de ce mo-
nastère, détruit au commencement de ce siècle, qu'on a trouvé la pierre
tombale.
communication Après ces détails, M. V. Guerber donne lecture d'un ancien inventaire
d'un inventaire de
h samsiie de ia sacristie de Saint-Georere, en 1492. Cet intéressant document fait
de Samt-George ° '
dedMg492.a" l'énumération des vêtements sacerdotaux, des antipendiums (fur Altar),
nappes, tapis, etc., vases sacrés, livres liturgiques et ornements de toute
nature, et nous révèle le nom de l'orfèvre Louis Boltsenn, qui a confec-
tionné un vase aux saintes huiles, l'an 1492.
Sur la demande du comité, l'inventaire de l'église de Saint-George
sera publié dans le Bulletin, avec une note d'introduction par M. l'abbé
V. Guerber.
Notes de m. Lehr M. Lehr dépose sur le bureau, avec une lettre explicative, l'instrument
sur le sceau
des steinoaiienfeis. d'une transaction ménagée par Léopold-Louis, dernier comte palatin du
rameau de Veldenz-La-Petite-Pierre, entre Jean-Henri de Steincallenfels
et un sieur de la Croix, au sujet d'immeubles qu'ils se disputaient aux
environs du Hansmanshof, près Struth.
«Le document, écrit M. Lehr, est curieux en ce qu'il porte la signature
autographe du comte palatin et le sceau des Steincallenfels.
«Ce sceau, tout imparfaitement conservé qu'il soit, permet de décrire
avec exactitude les armes de cette ancienne famille du Hundsrùck, dont
XArmoriai de la généralité d'Alsace estropie, selon son habitude, le nom
et le blason, et dont même Humbracht, généralement si consciencieux en
matière héraldique, publie un écusson un peu différent.
«Voici textuellement ce que porte XArmoriai (p. 403, n° 10) : «.Destin-
«.calenfels, grand-bailli du bailliage du bas-comté d'Esponhe?n, séant à
«Trarback (c'est un cousin de Jean-Henri), porte de sinople à un lion pas-
«sanl d'argent couronné d'or.»
«D'après Humbracht (Rhein.-Rittersch. Slammtaff., 91), Steincallenfels
porte de sinople au léopard d'argent, la queue fourchue, passant sur une
terrasse d'or.
Il est regrettable que la fin du millésime soit effacée. D'après Strobel,
Jérôme Gebweiler est mort vers 1540. Obligé de quitter Strasbourg dans
les troubles de la révolution religieuse, il se réfugia à Haguenau, où il fut
mis à la tête du collège de la ville. Il y mourut, et ses fils, dont l'un, Pro-
tais Gebweiler, fut curé de Saint-George en 1550, lui posèrent ce monu-
ment de piété filiale.
M. Guerber pense que l'illustre pédagogue a dû être inhumé dans
l'église des Dominicains, puisque c'est tout près du cloître de ce mo-
nastère, détruit au commencement de ce siècle, qu'on a trouvé la pierre
tombale.
communication Après ces détails, M. V. Guerber donne lecture d'un ancien inventaire
d'un inventaire de
h samsiie de ia sacristie de Saint-Georere, en 1492. Cet intéressant document fait
de Samt-George ° '
dedMg492.a" l'énumération des vêtements sacerdotaux, des antipendiums (fur Altar),
nappes, tapis, etc., vases sacrés, livres liturgiques et ornements de toute
nature, et nous révèle le nom de l'orfèvre Louis Boltsenn, qui a confec-
tionné un vase aux saintes huiles, l'an 1492.
Sur la demande du comité, l'inventaire de l'église de Saint-George
sera publié dans le Bulletin, avec une note d'introduction par M. l'abbé
V. Guerber.
Notes de m. Lehr M. Lehr dépose sur le bureau, avec une lettre explicative, l'instrument
sur le sceau
des steinoaiienfeis. d'une transaction ménagée par Léopold-Louis, dernier comte palatin du
rameau de Veldenz-La-Petite-Pierre, entre Jean-Henri de Steincallenfels
et un sieur de la Croix, au sujet d'immeubles qu'ils se disputaient aux
environs du Hansmanshof, près Struth.
«Le document, écrit M. Lehr, est curieux en ce qu'il porte la signature
autographe du comte palatin et le sceau des Steincallenfels.
«Ce sceau, tout imparfaitement conservé qu'il soit, permet de décrire
avec exactitude les armes de cette ancienne famille du Hundsrùck, dont
XArmoriai de la généralité d'Alsace estropie, selon son habitude, le nom
et le blason, et dont même Humbracht, généralement si consciencieux en
matière héraldique, publie un écusson un peu différent.
«Voici textuellement ce que porte XArmoriai (p. 403, n° 10) : «.Destin-
«.calenfels, grand-bailli du bailliage du bas-comté d'Esponhe?n, séant à
«Trarback (c'est un cousin de Jean-Henri), porte de sinople à un lion pas-
«sanl d'argent couronné d'or.»
«D'après Humbracht (Rhein.-Rittersch. Slammtaff., 91), Steincallenfels
porte de sinople au léopard d'argent, la queue fourchue, passant sur une
terrasse d'or.