TA-NoVRe
1 Tanovre
GRAMMAIRE DEMOTIQUE, CHAP. VIL 85
3°. Pour indiquer la" mère d'un homme, d'une femme ou de plusieurs personnes, on mettait:
A. après le nom d'un homme, le groupe __J MA-v sa mère, ou >1 la mère,
d'une femme, le groupe i+.1 MA-s sa mère,
de plusieurs enfants, le groupe lil MA-ou leur mère.
En voici des exemples:
p-SI-n-MoNT
Psenmonth
"I
II
2 (personnes)
.1
MA
la mère (est)
)^ii/i_6<iS
SAChPRI
2 Schachpéri
j
eN
en tout
pa-ToT
Pathot
j
eN
fils de
l"\«i ~hDD)tii
le grec
MA-v
/a5
HaR
sa mère (est) Hor
KeMI MaS OUINeN
(en) Egypte né
eN PeTAMeNSATO
fils d' I Petemesto
-5
TA
il dit
HeR
HeR
eN pa-ToT HeR eN
fils de | Pathot Her fils de
t-SI-n-MoNT
3 Tsenmonth
p-SI-n-AMoN
Psenammon
MA-ou
leur mère (est)
B. devant le nom de la mère, les groupes mZ.;6 AR eN NiW-TA.A, littéralement: enfant
de la dame de la maison, ou la variante: /\<L.
i.
/
6
Y<s)<>vit^
j
k
JU
r» j—3 j >»jS)t»-is ju
NiW
eN
AR
eNT-AV-ANCh
eN
SI
pe
ChoNS eN OUAIT Pe
la maîtresse
de
l'enfant
Entefanch
d'
fils
le
Chons de proscynème | le
<3)<i3ii'> Tô
eNT-AS-ANCh A
4 Entesanch de la maison
CHAPITRE SEPTIÈME.
RAPPORT DES NOMS.
189. La langue égyptienne, dans ses grandes subdivisions temporaires: la langue sacrée, la
langue populaire et la langue copte, manque absolument des déclinaisons que possèdent les langues
indo-germaniques. Ainsi, pour comprendre et pour saisir mieux le contenu des textes, il ne paraît
pas inutile de donner quelques indications sur la manière dont les Egyptiens plaçaient les noms en
rapport mutuel. Nous ferons l'observation que cela en général s'opérait en raison de la place que
les noms occupaient dans la phrase.
A. Le Nominatif.
190. Le nominatif,ou le sujet de la proposition se mettait à la tête de celle-ci, soit que le
verbe qui suivait, fût dépouillé des caractéristiques pronominales, comme dans l'exemple suivant:
1 Papyrus AX 13, au musée royal de Berlin.
2 AX 7 b ibid.
3 Pap. 1560 ter cat. raisonné de M. Passalacqoa.
présent au musée royal de Berlin.
* Stèle du Sérapéum.
1 Tanovre
GRAMMAIRE DEMOTIQUE, CHAP. VIL 85
3°. Pour indiquer la" mère d'un homme, d'une femme ou de plusieurs personnes, on mettait:
A. après le nom d'un homme, le groupe __J MA-v sa mère, ou >1 la mère,
d'une femme, le groupe i+.1 MA-s sa mère,
de plusieurs enfants, le groupe lil MA-ou leur mère.
En voici des exemples:
p-SI-n-MoNT
Psenmonth
"I
II
2 (personnes)
.1
MA
la mère (est)
)^ii/i_6<iS
SAChPRI
2 Schachpéri
j
eN
en tout
pa-ToT
Pathot
j
eN
fils de
l"\«i ~hDD)tii
le grec
MA-v
/a5
HaR
sa mère (est) Hor
KeMI MaS OUINeN
(en) Egypte né
eN PeTAMeNSATO
fils d' I Petemesto
-5
TA
il dit
HeR
HeR
eN pa-ToT HeR eN
fils de | Pathot Her fils de
t-SI-n-MoNT
3 Tsenmonth
p-SI-n-AMoN
Psenammon
MA-ou
leur mère (est)
B. devant le nom de la mère, les groupes mZ.;6 AR eN NiW-TA.A, littéralement: enfant
de la dame de la maison, ou la variante: /\<L.
i.
/
6
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j
k
JU
r» j—3 j >»jS)t»-is ju
NiW
eN
AR
eNT-AV-ANCh
eN
SI
pe
ChoNS eN OUAIT Pe
la maîtresse
de
l'enfant
Entefanch
d'
fils
le
Chons de proscynème | le
<3)<i3ii'> Tô
eNT-AS-ANCh A
4 Entesanch de la maison
CHAPITRE SEPTIÈME.
RAPPORT DES NOMS.
189. La langue égyptienne, dans ses grandes subdivisions temporaires: la langue sacrée, la
langue populaire et la langue copte, manque absolument des déclinaisons que possèdent les langues
indo-germaniques. Ainsi, pour comprendre et pour saisir mieux le contenu des textes, il ne paraît
pas inutile de donner quelques indications sur la manière dont les Egyptiens plaçaient les noms en
rapport mutuel. Nous ferons l'observation que cela en général s'opérait en raison de la place que
les noms occupaient dans la phrase.
A. Le Nominatif.
190. Le nominatif,ou le sujet de la proposition se mettait à la tête de celle-ci, soit que le
verbe qui suivait, fût dépouillé des caractéristiques pronominales, comme dans l'exemple suivant:
1 Papyrus AX 13, au musée royal de Berlin.
2 AX 7 b ibid.
3 Pap. 1560 ter cat. raisonné de M. Passalacqoa.
présent au musée royal de Berlin.
* Stèle du Sérapéum.