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Société de l'Histoire de l'Art Français [Hrsg.]
Bulletin de la Société de l'Histoire de l'Art Français — 1.1875

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Avril
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Assemblée générale des membres fondateurs du vendredi 19 février 1875
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https://doi.org/10.11588/diglit.26384#0041
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— 29 —

200 fr. environ à ajouter à notre actif actuel qui se trouve porté de 1,677 fr-
à 1,800 fr. en chiffres ronds. Nous pouvons dès lors considérer l’avenir de la
Société comme assuré, sa situation actuelle comme prospère.

Notre but, vous le savez, n’est pas de réaliser des bénéfices, mais d’amé-
liorer et de développer sans cesse nos publications au fur et à mesure de
l’accroissement de nos ressources. Dès cette année, nous avons commencé
l’impression des Procès-Verbaux de l’Académie Royale de Peinture et de
Sculpture. Notre président vient de vous mettre au courant de cette grosse
entreprise et je n’y reviens que pour l’envisager à un point de vue différent,
c’est-à-dire sous le rapport financier. Car votre Comité tient à vous démon-
trer que les frais de cette publication ne dépassent pas les ressources actuelles
de la Société.

Les recettes de 1873 se sont élevées à 4,000 fr. en chiffres ronds. Le
volume de documents inédits a coûté 2,000 fr. Un volume de même impor-
tance reviendra à peu près au même prix. Cela fait une dépense de 4,000 fr.
pour l’année courante. Joignez-y 2 5o fr. pour les faux frais, remises de
libraire, etc. Nous arrivons à une dépense totale de 4,25o fr. La recette de
l’année dernière montant à 4,000 fr., ce sera donc 25o fr. que nous aurons
à demander au reliquat de 1870 qui constitue en quelque sorte notre fonds
de réserve.

Remarquez que je ne tiens compte ni de l’accroissement lent, mais régu-
lier, de la Société, ni des nouvelles adhésions qu’une publication de l’impor-
tance de celle que nous entreprenons ne saurait manquer de nous procurer.
Je calcule avec les chiffres acquis.

Il faudrait donc sept ans, dans ces conditions, pour épuiser ce fonds de
réserve amassé en deux années, et nous condamner, non à suspendre com-
plètement, mais à ralentir un peu la publication des Procès-Verbaux de l’A-
cadémie. En mettant les choses au pis, nous sommes déjà assurés de pouvoir
mener à bonne fin la publication des Procès-Verbaux de l’Académie qui ne
doit durer que cinq ou six ans.

Nous devons dire aussi quelques mots des dépenses du Bulletin dont nous
avons reconnu l’absolue nécessité et dont vous avez reçu, le mois dernier, le
premier numéro. D’après nos calculs, ce Bulletin qui deviendra, nous y em-
ploierons du moins tous nos efforts, un des éléments de succès de la Société,
ne doit lui imposer aucune charge nouvelle. Nous sommes décidés à retran-
cher provisoirement des volumes de la Société les trois ou quatre feuilles
dont nous avons besoin pour les quatre numéros trimestriels de notre Bulletin.
Ces volumes, jusqu’ici composés de 3o ou 3i feuilles, peuvent sans inconvé-
nient être réduits à 28 ou 29 feuilles, alors surtout que nous donnerons deux
volumes par an. Ces trois ou quatre feuilles retranchées du volume, les
Sociétaires ne les perdront pas puisqu’elles leur seront rendues sous la forme
de Bulletin.

Les frais de poste sont insignifiants. L’expédition de chaque numéro
coûte 2 centimes pour Paris et 3 centimes pour la province. C’est donc
4 fr. par trimestre pour i5o exemplaires, en comptant la province pour une
large part, ou 16 fr. par an. Moyennant un arrangement particulier avec
notre libraire, à qui nous donnons la permission de publier des annonces à
la dernière page de la couverture, il se charge des frais de cette couverture.
 
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