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Société de l'Histoire de l'Art Français [Hrsg.]
Bulletin de la Société de l'Histoire de l'Art Français — 1.1875

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Juillet
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Gérardin, Alfred: Pièces de vers: tirées de divers auteurs et relatives à des peintres ou sculpteurs des XVIIe et XVIIIe siècles
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https://doi.org/10.11588/diglit.26384#0059
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— 47 —

PIÈCES DE VERS

TIRÉES DE DIVERS AUTEURS

ET RELATIVES A DES PEINTRES ET SCULPTEURS DES XVIIe ET XVIIIe SIECLES.

Communiquées par M. Alf. Gérardin.

Le poète sans fard (Gâcon), édition de 1701, renferme plusieurs épîtres et
de nombreuses épigrammes au sujet d’artistes contemporains.

Ainsi nous citerons parmi les épîtres :

— Ep. xxi, page ig3. — AM. Person, professeur de l’Académie royale
des peintres, au sujet d’un portrait de Louis XIV.

— Page ig5. Ep. xxn. — A M. Poultier, de l’Académie royale des peintres

et des sculpteurs. dont il est cité plusieurs ouvrages : une Didon, un

groupe d'Adam et Eve.

— Page ig8. Ep. xxm. — AM. Audran {Benoît). Description de la gra-
vure d’une Descente de croix, peinte par Le Brun.

— Page 200. Ep. xxiv. — AM. Roussel, graveur des médailles du Roi.

Et parmi les épigrammes :

— Page 231 : Sur le portrait du Roy fait par M. Person.

— Page 254 : Epigramme de Crépin (Jean-Baptiste Rousseau), contre
Person et Gâcon.

Gacon, rimailleur subalterne,

Vante Person le barbouilleur,

Et Person, peintre de Taverne
Vante Gacon le rimailleur.

Or en ce cas certain railleur
A dit qu’ils sont tous deux fort sages :

Car sans Gacon et ses ouvrages,

Qui jamais eût vanté Person
Et sans Person et ses sufrages
Qui jamais eût prôné Gacon.

— Page 2g7 et suivantes : Epigrammes contre le sieur Vivien, peintre en
pastel, qui, aïant des obligations à l’auteur, feignit de ne pas le connaître à
la cour de l’électeur de Bavière.

Il y a là une suite de 16 épigrammes contre ce peintre ; dans l’une Gacon
cite un sculpteur, ami de Vivien, qu’il nomme Le Blond : (Ep. cxxxix.)

Quand Bayone et Le Blond, pour vivre à tes dépens,

Te disent que mes vers n’ont ni sel ni bon sens,

Vivien, en leur payant à boire,

Tu me fais remporter une double victoire;

Car lorsque je t’ay peint brutal, désobligeant,

J’avais seulement fait mon conte
Qu’il t’en coûterait de la honte,

Il t’en coûte encor de l’argent.
 
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