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Société de l'Histoire de l'Art Français [Hrsg.]
Bulletin de la Société de l'Histoire de l'Art Français — 1.1875

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Octobre
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Guiffrey, Jules: Catalogue des tableaux les plus remarquables des musées de province
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https://doi.org/10.11588/diglit.26384#0065
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BULLETIN

DE LA SOCIÉTÉ

OCTOBRE.

1875.

DE L’HISTOIRE DE L’ART FRANÇAIS

Sommaire : I. Catalogue des tableaux les plus remarquables des Musées de
province, par M. J.-J. Guiffrey. — II. Blouin et Catherine Mignard. — III.
Un portrait de J.-B. Van Loo dans l’église de Houdan. — IV. Nouvelles
diverses.

CATALOGUE

DES TABLEAUX LES PLUS REMARQUABLES

DES MUSÉES DE PROVINCE.

Au mois de novembre 1874, M. le marquis de Chennevières, directeur des
Beaux-Arts, soumettait à l’approbation du Ministre de l’Instruction publique
un projet tendant à réunir pendant quelques mois, dans le courant de l’an-
née 1875, les peintures les plus remarquables disséminées dans les collec-
tions départementales. Ce projet avait un double but : 1” créer des ressources
pour le développement des écoles de dessin de province ; 20 procurer aux
amateurs et aux érudits une occasion unique de connaître, d’étudier et de
comparer les richesses enfouies ou dispersées aux quatre coins de la France.

Tout le monde devait ainsi trouver honneur et profit à l’accomplissement
de ce plan. Si le mérite de l’initiative revient de droit au directeur des Beaux-
Arts qui, le premier, chercha à mettre cette idée à exécution, il est juste de
reconnaître que, plus d’une fois déjà, elle avait été proposée par des écri-
vains compétents, que M. Olivier Merson, entre autres, avait soumis au
public, plusieurs années auparavant, un plan presque identique à celui de
M. de Chennevières.

Tout d’abord plusieurs questions, et, tranchons le mot, plusieurs graves
difficultés se présentèrent. Où pourrait-on convenablement installer une pa-
reille exposition ? Ensuite obtiendrait-on le concours des principaux inté-
ressés, c’est-à-dire des musées de province ?

La Commission de l’inventaire des richesses d’art de la France, chargée
d’étudier la question de local, après avoir passé en revue les différents palais
ordinairement affectés aux Expositions, dut bientôt reconnaître que, pour
donner à cette solennité l’importance et l’intérêt qui devaient en assurer le
succès, il fallait construire au centre de Paris un local spécial, dans certaines
conditions d’éclairage et de sécurité que ne présentaient ni le Palais de l’In-
dustrie, ni les autres bâtiments de l’Etat successivement proposés. On s’ar-
rêta en fin de compte à l’idée que la cour du Carrousel, par son étendue, son
isolement et sa proximité du Louvre, présentait des avantages qu’on ne ren-
contrait point ailleurs. L’autorisation nécessaire fut accordée de la meilleure
grâce par les autorités compétentes. Restait une difficulté, la plus grave sans
contredit.

BUL. ART FR.

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