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Société de l'Histoire de l'Art Français [Hrsg.]
Bulletin de la Société de l'Histoire de l'Art Français — 1.1875

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Octobre
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Guiffrey, Jules: Blouin et Catherine Mignard
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Guiffrey, Jules: Un portrait de J.-B. van Loo
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Nouvelles diverses
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https://doi.org/10.11588/diglit.26384#0080
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- 68 —

l’on rempliroit de tout ce que l’on voudroit, ce qui est de conséquence
pour le sieur plaignant, pourquoy s’est retiré par devers nous pour
nous rendre plainte du contenu.

Signé : Bourdon. Louis BLOura.

(Archives nationales, Y. Commissaire Bourdon.)

UN PORTRAIT DE J.-B. VAN LOO
dans l’église de houdan.

Dans la deuxième chapelle qui donne sur le collatéral de droite
dans l’église de Houdan (Seine-et-Oise), se trouve le portrait en buste
d’un homme à barbe grise âgé de cinquante-cinq à soixante ans envi-
ron, de grandeur naturelle, vêtu d’une sorte de costume religieux de
couleur sombre. Sur la toile même est collée une bande de papier
qui porte cette inscription grossièrement imprimée :

« Portrait du bienheureux Pierre Fourier, curé de Mataincourt
en Lorraine, général réformateur des chanoines réguliers de saint
Augustin de la congrégation de Saint-Sauveur, et instituteur des
religieuses de la congrégation de Notre-Dame, décédé le 9 décembre
1640, âgé de 76 ans, fait par Jean-Baptiste van Loo en 1730. »

En attendant qu’il soit consigné dans l’Inventaire des Richesses
d’art de la France, ce tableau nous a paru intéressant à signaler.

___ J.-J. G.

NOUVELLES DIVERSES.

— M. F. Pouy, à qui nous devons les renseignements sur une vente
de dessins de Valenciennes publiés dans le dernier Bulletin (p. 49),
nous apprend qu’une note de famille qui lui a été communiquée
constate que le peintre Valenciennes est entré dans l’atelier de Doyen
le i5 février 1773.

— Notre confrère M. Cottenet nous fait observer qu’une confusion
s’est glissée dans notre dernier volume (1874-75, p. 264) au sujet des
Parrocel. En effet M. Léon Lagrange avait établi dans une note publiée
à la fin du 6e volume des anciennes Archives (p. 4o5-6) qu’Etienne
Parrocel était un artiste distinct de Joseph-Ignace Parrocel, avec qui
il avait été confondu par MM. Villot et Taillandier.

— Nous avons beaucoup parlé dans ces derniers temps du peintre
brocanteur Guillaume Martin. Le hasard nous a fait découvrir sur cet
énigmatique personnage un renseignement bon à noter. On trouve
dans les Mémoires de l’Académie des Sciences (1759, p. 238) un rap-
port « sur le vernis mastic du s. Guillaume Martin, vernisseur du Roi
à Rochefort. » Est-ce le père de notre homme, ou bien quelqu’un des
siens?

Imprimerie Gouverneur, G. Daupeley à Nogent-le-Rotrou.
 
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