Société de l'Histoire de l'Art Français [Hrsg.]: Bulletin de la Société de l'Histoire de l'Art Français (1.1875)

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lections une initiative à prendre? Le dépôt définitif dans les salles du
Louvre du riche mobilier Louis XV et Louis XVI qui décorait le
palais de Saint-Cloud avant la guerre de 1870, a enrichi sans grands
frais le Musée national. Il reste encore beaucoup à faire dans cette voie.

Aujourd’hui que la plupart des anciens palais sont détruits, inha-
bités ou occupés par les grands corps de l’État, le Louvre pourrait
hériter de ces richesses accumulées par les générations en vue de la
décoration des palais des souverains.

Une salle spéciale, dans laquelle on réunirait les produits les plus
parfaits des manufactures de Sèvres et des Gobelins aux différentes
époques de leur existence n’offrirait-elle pas un spectacle aussi ins-
tructif que magnifique ? De pareilles richesses ne seraient-elles pas
dignes de prendre place à côté des autres trésors de notre Musée, si
on s’attachait à ne choisir que les plus beaux modèles dans chaque
genre?

Enfin ces admirables meubles du siècle dernier que possède déjà
le Louvre et auxquels d’autres pourraient venir se joindre, le prin-
cipe une fois admis, accompagneraient à merveille la tenture et la
décoration de ce Musée spécial consacré à la gloire des Gobelins et
de Sèvres.

= Plusieurs de nos confrères ont bien voulu nous promettre des
Documents et des Notes pour le prochain volume des Nouvelles
Archives. Nous leur rappellerons que la loi stricte que s’est imposée
le Comité de publication de classer les pièces dans chaque volume
suivant l’ordre chronologique, oblige à préparer le manuscrit entier
d’un volume avant d’en commencer l’impression. C’est ce qui nous
oblige à réclamer les pièces qu’on nous annonce longtemps avant la
publication du volume dont elles doivent faire partie, et à remettre
au volume suivant celles qui nous seraient adressées quand l’impres-
sion du volume est commencée.

J. J. G.

AVIS.

M. Baur, libraire de la Société, s’est rendu acquéreur des exem-
plaires restants du beau volume publié sur Jacques Guay, où sont
reproduites la plupart de ses pierres gravées et qui fait partie de la
collection publiée sous le patronage de la Société de l’Histoire de
l’Art français. Le prix, qui était primitivement fixé à 2 5 fr., a été
réduit à 12 fr. 5o, et pour les membres de la Société, en raison de la
remise qui leur est assurée par les statuts, à 10 fr.

Imprimerie Gouverneur, G. Daupeley à Nogent-le-Rotrou.