Universitätsbibliothek HeidelbergUniversitätsbibliothek Heidelberg
Hinweis: Ihre bisherige Sitzung ist abgelaufen. Sie arbeiten in einer neuen Sitzung weiter.
Metadaten

Société de l'Histoire de l'Art Français [Hrsg.]
Bulletin de la Société de l'Histoire de l'Art Français — 1.1875

DOI Heft:
Juillet
DOI Artikel:
Gérardin, Alfred: Pièces de vers: tirées de divers auteurs et relatives à des peintres ou sculpteurs des XVIIe et XVIIIe siècles
DOI Artikel:
Hédou, Jules: Un portrait du peintre Étienne Aubry
DOI Seite / Zitierlink: 
https://doi.org/10.11588/diglit.26384#0060
Überblick
loading ...
Faksimile
0.5
1 cm
facsimile
Vollansicht
OCR-Volltext
- 48 -

Dans un livre imprimé à Paris, en [780, sous le titre de : Hochets de ma
jeunesse, par M. le chevalier de Cubières, et qui est orné d’un frontispice,
d’une tête de chapitre et d’un cul-de-lampe, signés F.-A. (ces deux lettres à
la pointe) David, inv. et seul. (Quel est ce David?), dans ce livre, disons-
nous, se trouvent, à la page 61 de la seconde partie, une pièce de vers « faite
dans la loge des Neuf Sœurs, à la réception de M. Houdon, » et page 83
un « impromptu fait dans la loge des Neuf Sœurs à la réception de
MM. Lemierre et Vernet. »

Pour M. Houdon.

Toi qui viens d’animer et le marbre et l’argile
Pour reproduire à notre amour
L’émule de Sophocle ainsi que de Virgile,

Houdon, viens parmi nous, viens t’asseoir à ton tour.

On eût voulu dans ce séjour
Couronner plus souvent sa vieillesse fragile;

Mais hélas ! avec nous il n’habita qu’un jour :

Que dis-je? il n’est point mort; son image fidelle
Est parmi nous encor, grâces à ton cizeau.

Pour toi, ni pour Voltaire, il n’est point de tombeau,

Et l’artiste doit vivre autant que le modèle.

Pour MM. Lemierre et Vernet.

Muses, ouvrez-leur votre Temple
A ces deux artistes chéris;

L’un imite Linus, l’autre égale Zeuxis;

L’un donne le précepte en ses savants écrits,

Dans ses heureux tableaux l’autre donne l’exemple.

UN PORTRAIT DU PEINTRE

ÉTIENNE AUBRY.

Nous recevons de notre confrère M. J. Hédou1, de Rouen, la com-
munication suivante :

« J’ai découvert, il y a quinze jours environ, un assez joli portrait
de l’École française du xvrne siècle (toile de 10, ovale), et en bon état.
Tête de grandeur naturelle, perruque poudrée et habit rouge avec

1. M. Jules Hédou nous avait communiqué une pièce de vers manuscrite
sur le Salon de 1777, la croyant inédite. Ayant reconnu que cette pièce avait
été publiée d’abord dans les Mémoires Secrets de Bachaumont (édition de
1780, t. X, p. 3ii-2), puis dans les œuvres du marquis de Villette qui en
est réellement l’auteur, le Comité a jugé qu’il était inutile de la réimprimer
de nouveau.
 
Annotationen