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La chronique des arts et de la curiosité — 1865

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Nr. 112 (20 juillet)
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https://doi.org/10.11588/diglit.26564#0249
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1865.— N° 112.

BUREAUX* 55, RUE VIVIENNE.

20 juillet-.

LA

CHRONIQUE. DES ARTS

ET DE LA CURIOSITÉ

SUPPLÉMENT A LA GAZETTE DES BEAUX-ARTS

PARAISSANT LE IO ET LE 20 DE CHAQUE MOIS.

Les Abonnes à une annee entière de la Gazette des Beaux-Arts reçoivent gratuitement
la Chronique des Arts et ue la Oui îosite.

Un an,

PARIS ET DÉPARTEMENT

. 10 fr. | Six mois.

ô fr.

MOUVEMENT DES ARTS

ET DE LA CURIOSITÉ.

SOCIÉTÉ

POUR LA PROPAGATION DES ARTS INDUSTRIELS,
A GRATZ (EMPIRE D’AUTRICHE).

L’exemple donné par l’école d'art de South-
Kensington en Angleterre semble devoir être
surtout suivi en Allemagne. Le musée historique
de Nuremberg, le musée Maximilien de Munich,
sont venus compléter les enseignements que pou-
vaient donner sur les arts industriels du Moyen
Age et de la Renaissance, la Grüne Gewœlbe et
la Gewehr-galerie de Dresde, ainsi que la Kun-
stkammer de Berlin. La capitale de l’empire
d’Autriche, enfin, on vient de réunir dans un
nouveau musée les monuments épars dans tous
les coins des palais de Vienne et de ses envi-
rons, ou prêtés temporairement par l’aristocratie
autrichienne. Une école de dessin a été annexée
à ce nouveau musée.

Les villes principales de l’empire d’Autriche
semblent suivre l’impulsion donnée par la capi-
tale, el l’une d’elles, Gratz, en Styrie, doit à
l’initiative de M. A- Essenwein, architecte-con-
seiller de la ville, et l’archéologue pratique cer-
tainement le plus distingué de l’Allemagne, la
fondation d’une « Société pour la propagation des
arts industriels » sur laquelle il veut bien nous
adresser les renseignements qui suivent. La so-
ciété de Gratz, comme on le verra, se rapproche

beaucoup, par son but et par ses actes, de notre
« Union centrale des arts. » A. D.

« Gratz, 5 juillet 18G5.

« Mon cher monsieur,

« Vous m’avez demandé sur notre société des
renseignements que je m’empresse de vous
adresser.

« Notre but est de fournir de bons modèles à
nos ouvriers et à nos fabricants, en leur faisant
connaître les monuments des arts industriels des
grandes époques, comme l’antiquité grecque et
romaine, le Moyen Age et la Renaissance. Nous
avons donc commencé par la création d’un petit
musée destiné à renfermer tout ce que nous trou-
vons d’originaux ou de moulages en plâtre et en
galvanoplastie. Une collection de dessins et de
photographies y est jointe. Nous faisons même
exécuter le moulage ou la photographie de tout
objet d’art existant dans notre province et non
encore publié.

« Le nombre de moulages et de photographies
que nous avons commandés l’an dernier se monte
à une trentaine pour chaque genre de reproduc-
tion, et nous en commanderons autant cette
année. Cela nous permet d’entretenir des échan-
ges avec d’autres sociétés et instituts.

« Ces reproductions sont cédées au prix de
revient aux membres de la société et à un prix
modéré aux étrangers qui ne font point d’échan-
ges avec nous.

« Les collections de la société sont à la dispo-
sition de ses membres, artisans pour la plupart,
et je vous avouerai que nous ne prenons pas de
grandes précautions pour la conservation de cel-

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il
 
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