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La chronique des arts et de la curiosité — 1865

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Nr. 104 (14 mai)
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https://doi.org/10.11588/diglit.26564#0177
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1865. — N° 104.

BUREAUX, 55, RUE VI V 1E N NE.

14 mai.

LA

CHRONIQUE DES ARTS

ET DE LA CURIOSITÉ

SUPPLÉMENT A LA GAZETTE DES BEAUX-ARTS

PARAISSANT LE DIMANCHE MATIN

Les Abonnes à une année entière de la Gazette des Beaux-Arts reçoivent gratuitement
la Chronique des Arts et de la Curiosité.

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PARIS ET DEPARTEMENTS

. io fr. | Six mois.

6 fr.

MOUVEMENT DES ARTS

ET DE LA CURIOSITÉ.

OUVERTURE DU SALON DE 1365.

Nous laisserons à nos amis de la Gazette
des Beaux-Arts le soin de dire, avec la plume
et avec le crayon, ce que vaut le Salon de
1865. De pareilles études ne s’improvisent
pas, et, avant de rendre compte d’une fête
aussi brillante et, avouons-le, aussi confuse,
c’est bien le moins qu’on prenne le temps
de réfléchir un peu et de mesurer ses pa-
roles. Mais, comme l’exposition qui s’est
ouverte le 1er mai est la curiosité et l’émo-
tion de l’heure présente, nos lecteurs au-
raient le droit de nous en vouloir si nous ne
leur disions, en courant, quelles œuvres pro-
voquent ie plus légitime intérêt, quelles pages
méritent le mieux leur attention et leur
sympathie.

Dans le grand Salon d’honneur, qui est
moins que jamais une tribune, on remarque
— nous faisons ici un procès-verbal et non
une critique — le Portrait de VEmpereur,
par M. Cabanel, la Réception des ambassa-
deurs siamois, de M. Gérôme, deux beaux
paysages, de M. Corot, les Fouilles de Pom-
pèi, de M. Français, un Episode de l’histoire

du prêtre Skarga, par un peintre polo-
nais, ignoré jusqu’à ce jour, M. Matejko, la
Charge d’artillerie, de M. Schreyer; un cer-
tain nombre de portraits officiels, quelques
sujets militaires d’un médiocre intérêt et
une grande page très-chimérique de M. Gu-
din, VArrivée de l'Empereur à Gênes en
1859.

L’ordre alphabétique a été conservé dans
la disposition des salles voisines, et un bon
marcheur peut, en quelques heures, étudier
les productions des écoles contemporaines,
depuis les Remords de Judas, de M. Abel,
jusqu’au Vieux de la vieille, de M. Zuber-
Buhler.

Les dessins et les pastels occupent leur
place accoutumée. Les émaux, les gravures,
les lithographies, les modèles d’architecture
ont envahi le local où brillaient autrefois les
singularités du Salon des refusés.

3,55à œuvres d’art, de toutes les catégo-
ries et de tous les styles, sollicitent l’atten-
tion de la critique, et montrent assez qu’à
défaut de qualités meilleures, nos artistes
sont doués d’une certaine fécondité.

En dehors du Salon d’honneur, dont nous
avons déjà dit un mot, la curiosité du visi-
teur se porte de préférence sur la Diane, de
M. Baudrv, la Communion des Apôtres, de
M. Delaunay, ['Enlèvement d’Amymone, de
M. Giacomotti, la Picardie, de M. Puvis de
Chavannes, les deux tableaux archaïques, de
! M. Gustave Moreau, la Sainte Élisabeth de

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