DOI Heft:
Nr. 116 (20 septembre)
DOI Seite / Zitierlink: https://doi.org/10.11588/diglit.26564#0281
865.— N° 116.
BUREAUX, 55, RUE VIVIENNE.
20 septembre.
LA
CHRONIQUE DES ART
ET DE LA CURIOSITÉ
SUPPLÉMENT A LA GAZETTE DES BEAUX-ARTS
PARAISSANT LE IO ET LE 20 DE CHAQUE MOIS.
Les Abonnés à une année entière de la Gazette des Beaux-Arts reçoivent gratuitement
la Chronique des Arts et de ia Curiosité.
PARIS ET DEP
Un an. . . ..io fr. |
MOUVEMENT DES ARTS
ET DE LA CURIOSITÉ.
SOCIÉTÉ
DES AMIS DES ARTS DÉ BORDEAUX
Nous avons reçu et nous publions le compte
rendu de la Commission administrative de la So-
ciété des Amis des Arts de Bordeaux, lu et
adopté en séance générale. Il convaincra nos lec-
teurs que dans un article que nous écrivions ré-
cemment à propos de l’exposition organisée par
cette Société,, nous étions loin de nous être laissé
entraîner par notre sympathie qui n’est que trop
légitime.' Les faits ont dépassé nos prévisions.
Ajoutons que nous publierous aussi prochaine-
ment le compte rendu de la Société des Amis
des Arts de Lyon, qui est, avec celle de Bordeaux,
à la tête du mouvement des arts en province.
COMPTE RENDU
DE LA COMMISSION ADMINISTRATIVE.
Messieurs,
Le fait le plus remarquable de Tannée dont
nous venons vous rendre compte c’est le résultat
suivant de notre quatorzième Exposition : elle
renfermait 547 ouvrages, dont 507 étaient à
vendre; 163 ont été vendus au prix de 77,591 fr.
— Il y a là autre chose qu’une large satisfaction
donnée aux intérêts des artistes. Ces chiffres ont
ARTEMENTSI
Six mois. , , 6 fr.
une signification morale et une portée dont les
amis des arts doivent se réjouir; ils révèlent clai-
rement de vives sympathies pour les œuvres ar-
tistiques, ils témoignent que ces œuvres prennent
leur place dans les élégances, dans les habitudes,
dans la vie journalière, et, si l’on se reporte par
le souvenir h quelques années en arrière, ils
prouvent qu’un changement notable s’est accom-
pli parmi nous dans la manière de comprendre,
de sentir et d’apprécier les arts. Notre Société a,
sans doute, le droit de revendiquer une part dans
ce mouvement des esprits, et le spectacle qu’elle
vient offrir régulièrement chaque printemps à
cette grande ville a contribué certainement à
élargir l’horizon des idées, à faire naître et à sa-
tisfaire des goûts intelligents et distingués.
La quatorzième Exposition a duré du 24 mars
au 21 mai 1865; l’empressement du public s’est
soutenu jusqu’à la fin, et nous a même obligés
de retarder l’époque fixée pour la clôture.
Les artistes de la ville, de la France et de
l’étranger, fidèles à nos réunions annuelles, avaient
assuré par leurs envois le succès de notre Expo-
sition; quelques œuvres d’élite, obligeamment
prêtées par leurs propriétaires, en augmentaient
l’éclat. Nous saisissons cette occasion d’exprimer
publiquement notre reconnaissance à S. A. I. le
prince Napoléon, qui a bien voulu enlever pen-
dant plusieurs mois, à sa galerie du Palais-Royal,
le beau et curieux tableau d'Œdipe de M. G. Mo-
reau, pour en faire jouir nos compatriotes. —
Signalons aussi la bonne volonté, déjà souvent
éprouvée, de M. E. Pereire, et le précieux con-
cours de MM. Galichon et Burty, qui ont bien
voulu nous prêter d’admirables dessins de M. In-
gres.
32
ir.
BUREAUX, 55, RUE VIVIENNE.
20 septembre.
LA
CHRONIQUE DES ART
ET DE LA CURIOSITÉ
SUPPLÉMENT A LA GAZETTE DES BEAUX-ARTS
PARAISSANT LE IO ET LE 20 DE CHAQUE MOIS.
Les Abonnés à une année entière de la Gazette des Beaux-Arts reçoivent gratuitement
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PARIS ET DEP
Un an. . . ..io fr. |
MOUVEMENT DES ARTS
ET DE LA CURIOSITÉ.
SOCIÉTÉ
DES AMIS DES ARTS DÉ BORDEAUX
Nous avons reçu et nous publions le compte
rendu de la Commission administrative de la So-
ciété des Amis des Arts de Bordeaux, lu et
adopté en séance générale. Il convaincra nos lec-
teurs que dans un article que nous écrivions ré-
cemment à propos de l’exposition organisée par
cette Société,, nous étions loin de nous être laissé
entraîner par notre sympathie qui n’est que trop
légitime.' Les faits ont dépassé nos prévisions.
Ajoutons que nous publierous aussi prochaine-
ment le compte rendu de la Société des Amis
des Arts de Lyon, qui est, avec celle de Bordeaux,
à la tête du mouvement des arts en province.
COMPTE RENDU
DE LA COMMISSION ADMINISTRATIVE.
Messieurs,
Le fait le plus remarquable de Tannée dont
nous venons vous rendre compte c’est le résultat
suivant de notre quatorzième Exposition : elle
renfermait 547 ouvrages, dont 507 étaient à
vendre; 163 ont été vendus au prix de 77,591 fr.
— Il y a là autre chose qu’une large satisfaction
donnée aux intérêts des artistes. Ces chiffres ont
ARTEMENTSI
Six mois. , , 6 fr.
une signification morale et une portée dont les
amis des arts doivent se réjouir; ils révèlent clai-
rement de vives sympathies pour les œuvres ar-
tistiques, ils témoignent que ces œuvres prennent
leur place dans les élégances, dans les habitudes,
dans la vie journalière, et, si l’on se reporte par
le souvenir h quelques années en arrière, ils
prouvent qu’un changement notable s’est accom-
pli parmi nous dans la manière de comprendre,
de sentir et d’apprécier les arts. Notre Société a,
sans doute, le droit de revendiquer une part dans
ce mouvement des esprits, et le spectacle qu’elle
vient offrir régulièrement chaque printemps à
cette grande ville a contribué certainement à
élargir l’horizon des idées, à faire naître et à sa-
tisfaire des goûts intelligents et distingués.
La quatorzième Exposition a duré du 24 mars
au 21 mai 1865; l’empressement du public s’est
soutenu jusqu’à la fin, et nous a même obligés
de retarder l’époque fixée pour la clôture.
Les artistes de la ville, de la France et de
l’étranger, fidèles à nos réunions annuelles, avaient
assuré par leurs envois le succès de notre Expo-
sition; quelques œuvres d’élite, obligeamment
prêtées par leurs propriétaires, en augmentaient
l’éclat. Nous saisissons cette occasion d’exprimer
publiquement notre reconnaissance à S. A. I. le
prince Napoléon, qui a bien voulu enlever pen-
dant plusieurs mois, à sa galerie du Palais-Royal,
le beau et curieux tableau d'Œdipe de M. G. Mo-
reau, pour en faire jouir nos compatriotes. —
Signalons aussi la bonne volonté, déjà souvent
éprouvée, de M. E. Pereire, et le précieux con-
cours de MM. Galichon et Burty, qui ont bien
voulu nous prêter d’admirables dessins de M. In-
gres.
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