DOI Heft:
Nr. 172 (17 février)
DOI Seite / Zitierlink: https://doi.org/10.11588/diglit.26659#0059
i 867,— N° 172.
BUREAUX, 55, RUE VIV1ENNE.
17 février.
LA
CHRONIQUE DES ARTS
ET DE LA CURIOSITÉ
SUPPLÉMENT A LA GAZETTE DES BEAUX-ARTS
PARAISSANT LE DIMANCHE MATIN
Les abonnes à une année entière de la Gazette des Beaux-Arts reçoivent gratuitement
la Chronique des Arts et de la Curiosité.
PARIS ET DÉPARTEMENTS :
yn .10 fr. | Six mois.6 fr.
MOUVEMENT DES ARTS
ET DE LA CURIOSITÉ.
SOUSCRIPTION
POUR ÉLEVER UN MONUMENT
A LA MÉMOIRE D’INGRES
Les élèves de l’École des Beaux-Arts ont
pris l’initiative d’une souscription pour
élever, dans l’École même, un monument
àlamémoire d’Ingres. U convient assuré-
ment que le souvenir de l’illustre maître
se perpétue dans les lieux où doivent se
conserver les doctrines les plus pures,
et cet hommage, rendu spontanément
par la jeunesse, est le juste et digne
couronnement d’une vie consacrée tout
entière à la défense des traditions les
plus élevées. La Gazelle des Beaux-
Arts , qui se fait gloire de vénérer les
grands maîtres, tient à honneur d’être
des premières à se rallier à ce projet et
à le soutenir en ouvrant dans ses bu-
reaux une souscription à laquelle pren-
dront certainement part tous ceux qui
aiment les arts dans leur manifestation
‘ •;! *
la plus haute.
Le directeur de la Gazelle des Beaux-Arts>
ÉMILE GALICHON.
VENTE PROCHAINE
COLLECTION LA PER LIER.
Dans la première quinzaine d’avril l’hôtel
Drouot verra la dispersion d’une des plus inté-
ressantes collections de tableaux et de dessins du
xvme siècle que possède Paris. C’est la collection
de M. Laperlier. Elle a été vue, presque tout
entière, en 1 860, dans les salles du boulevard des
Italiens, et elle y fut universellement admirée.
Ceux de nos lecteurs qui ont conservé le catalo-
gue de cette exhibition pourront le consulter pour
le détail des quelques morceaux principaux que
nous allons rapidement citer.
Cette collection, formée lentement depuis trente
ans, par un amateur à la fois du goût le plus fin
et du jugement le plus sûr, renferme particuliè-
rement les maîtres du milieu et de la fin du
xviii0 siècle. Boucher y est représenté par un
portrait d’un des enfants de France, habillé de
blanc, par une vive allégorie, les noces de l’A-
mour et de Psyché, et par des décors.
Il y a plus de vingt Chardin, deux sont capi-
taux (2 mètres 15 centimètres de largeur sur
1 mètre 50 centimètres de hauteur) : ce sont
7
iv.
BUREAUX, 55, RUE VIV1ENNE.
17 février.
LA
CHRONIQUE DES ARTS
ET DE LA CURIOSITÉ
SUPPLÉMENT A LA GAZETTE DES BEAUX-ARTS
PARAISSANT LE DIMANCHE MATIN
Les abonnes à une année entière de la Gazette des Beaux-Arts reçoivent gratuitement
la Chronique des Arts et de la Curiosité.
PARIS ET DÉPARTEMENTS :
yn .10 fr. | Six mois.6 fr.
MOUVEMENT DES ARTS
ET DE LA CURIOSITÉ.
SOUSCRIPTION
POUR ÉLEVER UN MONUMENT
A LA MÉMOIRE D’INGRES
Les élèves de l’École des Beaux-Arts ont
pris l’initiative d’une souscription pour
élever, dans l’École même, un monument
àlamémoire d’Ingres. U convient assuré-
ment que le souvenir de l’illustre maître
se perpétue dans les lieux où doivent se
conserver les doctrines les plus pures,
et cet hommage, rendu spontanément
par la jeunesse, est le juste et digne
couronnement d’une vie consacrée tout
entière à la défense des traditions les
plus élevées. La Gazelle des Beaux-
Arts , qui se fait gloire de vénérer les
grands maîtres, tient à honneur d’être
des premières à se rallier à ce projet et
à le soutenir en ouvrant dans ses bu-
reaux une souscription à laquelle pren-
dront certainement part tous ceux qui
aiment les arts dans leur manifestation
‘ •;! *
la plus haute.
Le directeur de la Gazelle des Beaux-Arts>
ÉMILE GALICHON.
VENTE PROCHAINE
COLLECTION LA PER LIER.
Dans la première quinzaine d’avril l’hôtel
Drouot verra la dispersion d’une des plus inté-
ressantes collections de tableaux et de dessins du
xvme siècle que possède Paris. C’est la collection
de M. Laperlier. Elle a été vue, presque tout
entière, en 1 860, dans les salles du boulevard des
Italiens, et elle y fut universellement admirée.
Ceux de nos lecteurs qui ont conservé le catalo-
gue de cette exhibition pourront le consulter pour
le détail des quelques morceaux principaux que
nous allons rapidement citer.
Cette collection, formée lentement depuis trente
ans, par un amateur à la fois du goût le plus fin
et du jugement le plus sûr, renferme particuliè-
rement les maîtres du milieu et de la fin du
xviii0 siècle. Boucher y est représenté par un
portrait d’un des enfants de France, habillé de
blanc, par une vive allégorie, les noces de l’A-
mour et de Psyché, et par des décors.
Il y a plus de vingt Chardin, deux sont capi-
taux (2 mètres 15 centimètres de largeur sur
1 mètre 50 centimètres de hauteur) : ce sont
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